Merveilleux Clubistes qui ont infligé aux «Sang et Or» leur première défaite Stade olympique de Radès. Beau temps. Pelouse en bon état. Public assez nombreux. CA bat EST 2-1. Mi-temps (1-0). Buts marqués par Hedhli (45'+3) et Djabou (48') pour le CA et par Ndjeng (77') pour l'EST. Arbitrage de M. Yassine Harrouch. CA : Dkhili, Souissi, Haddadi, Yaâcoubi, Ifa, Zitouni, Baratli, Hedhli, Haddad (Jebali), Djabou (Tka), Kasdaoui (Mathlouthi) EST : Ben Chérifia (Nawara), Derbali, Afful, Hichri, Ben Mansour, Ragued, Mouelhi, I. Msakni, Mhirsi (Y. Msakni), Jouini (Blaïli), Ndjeng Avertissements : Hedhli, Haddadi, Jebali et Baratli Buts : 45'+3 : le centre de la droite de Djabou est bien repris de la tête par Hedhli qui ouvre le score. 48' : Kasdaoui tire sur la transversale, Djabou, démarqué, pousse la balle dans les filets et double la mise. 77' : le coup franc de Youssef Msakni heurte la transversale et revient devant Ndjeng qui réduit le score. Occasions : 15' : le coup franc lifté de Djabou effleure le poteau droit de Ben Chérifia et sort. 57' : Blaïli tire en force en dépit du marquage de Ifa. Dkhili sauve un but tout fait. 64' : Djabou met la balle dans le dos de Hichri. Jebali tire et Nawara repousse de la main. 68' : le tir de Baratli s'écrase sur le poteau. 84' : Ragued rate le but d'égalisation de la tête en tirant au-dessus de la cage. 90'+2 : le coup de tête de Hichri heurte la transversale. Meilleur joueur : L'Algérien Abdelmoumen Djabou a survolé partenaires et adversaires. Une technique raffinée et un talent à couper le souffle. Il était hier le principal danger pour la défense espérantiste. L'attaquant du Club Africain a été à l'origine du premier but de Hedhli et a marqué le second. L'arbitre : Yassine Harrouch a failli tout remettre en question. Il y avait bien penalty quand Afful a dévié la balle de la main face à Haddad à la 14'. De plus, il a distribué quatre cartons jaunes aux Clubistes pour aucun aux «Sang et Or». Alors ? Note du match : 7/10 Curiosité du match: Nabil Kouki a battu l'Espérance par 2-1 en 1997-98 en tant que joueur sous la férule de René Exbrayat. Il a récidivé hier en tant qu'entraîneur du CA sur le même score. Le match : Le derby était agréable à suivre en dépit du réveil tardif de l'Espérance. Hier, nous n'avons franchement pas reconnu les «Sang et Or». Nabil Maâloul assume ses choix. Il a préféré Mhirsi et Jouini à Youssef Msakni et Blaïli. Le résultat n'a pas tardé. Le Club Africain a dominé la période initiale de la tête et des épaules. Nous avons rarement vu les Clubistes évoluer de cette façon. Nabil Kouki n'a pas eu peur cette fois de l'ogre espérantiste. Il a conservé la même équipe qui avait battu l'Olympique de Béja une semaine auparavant. Le Club Africain a joué haut durant près de 70 minutes, exerçant un pressing constant sur des Espérantistes incapables de se créer la moindre occasion en première mi-temps. Dans le camp «sang et or», Maâloul a pensé peut-être à préparer l'après-Youssef Msakni laissé sur le banc. Cette fois, c'est bien le coach espérantiste qui a redouté la défaite au derby. Et cela a fini par arriver. Il a, certes, effectué les changements nécessaires, mais c'était trop tard. L'Espérance n'avait pas d'âme hier, même si elle est parvenue à réduire le score et aurait pu au moins espérer au partage des points en fin de match. Cela aurait quand même été injuste. Un Club Africain des grands jours Injuste dans le sens où les Clubistes auraient pu marquer un troisième et un quatrième buts et se mettre définitivement à l'abri. Hormis cela, le Club Africain a mérité sa victoire. Il y avait cette fougue et cette rage de vaincre de la part des coéquipiers de Djabou. Ils se sont battus jusqu'à l'ultime minute de jeu. Aujourd'hui, Nabil Kouki peut continuer à travailler sereinement. Dans le camp espérantiste, le malaise était flagrant. Nous avions l'impression que l'équipe était out psychologiquement. Nous avions écrit aussi que le derby était avant tout une question de mental et nous ne nous sommes pas trompés. Hier, le Club Africain avait la tête et les jambes.