L' augmentation au profit des agricutleurs est de l'ordre de 15 millimes pour le kilogramme, ce qui porte le prix de référence des tomates fraîches destinées à la transformation pour la campagne 2011/2012 à 130 millimes le kg au lieu de 115 millimes le kg Le secteur des tomates fait vivre de nombreuses familles dans les différentes régions de la Tunisie. Produit de base pour les Tunisiens, les tomates sont destinées, en partie, à la vente dans les marchés, alors qu'une autre partie est réservé à la transformation pour la fabrication du concentré de tomate. Les prix de vente de la tomate fraîche ont connu, au cours des derniers mois, une évolution importante atteignant les 2d,300 dans certains points. Cela oblige les consommateurs à se contenter d'acheter de petites quantités ou de chercher un autre produit moins onéreux. Grâce à la culture sous serre, les tomates de bonne qualité sont disponibles tout au long de l'année. La qualité des graines mise en cause Pourtant, malgré l'évolution du prix de vente au public, les producteurs se plaignent du fait que le coût de production est loin d'être couvert. Une telle situation n'encourage pas les producteurs à augmenter la production pour subvenir aux besoins des consommateurs qui réclament des produits de qualité à prix abordables. Des quantités doivent être également exportées vers plusieurs marchés européens, africains et autres. Cette conjoncture difficile ne doit pas, en tout cas, décourager les agriculteurs et les industriels surtout que, selon une source de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche, plusieurs producteurs de tomates saisonnières destinées à la transformation vivent dans une situation de tension dans les zones de production, et ce, à cause du comportement de certains industriels qui ne veulent pas octroyer l'augmentation décidée par le gouvernement au profit des agriculteurs sur la base d'un communiqué officiel en date du 25 octobre 2012. Cette augmentation est de l'ordre de 15 millimes pour le kilogramme, ce qui porte le prix de référence des tomates fraîches destinées à la transformation pour la campagne 2011/2012 à 130 millimes le kg au lieu de 115 millimes. La tension semble monter d'un cran entre les agriculteurs et les industriels qui n'ont pas accepté de donner leur aval quant à ces augmentations. Pourtant, la situation des agriculteurs, notamment les petits d'entre eux, s'est sensiblement dégradée se traduisant par une diminution de leurs revenus. D'ailleurs, les producteurs de tomates dans le gouvernorat de Zaghouan ont manifesté leur mécontentement par un sit-in, et ce, le 10 décembre courant. On a appris aussi que d'importantes superficies de tomates dans la même région ont été endommagées, ce qui a constitué une perte sèche pour les producteurs dont certains mettent en cause la qualité des graines. Toutefois, les rapports entre les agriculteurs et les industriels ont toujours été détendus surtout après l'entrée en vigueur du contrat de production qui a clarifié plusieurs points, particulièrement les quantités à produire au cours de chaque campagne. De ce fait, les agriculteurs sont en mesure de programmer les quantités à produire et éviter ainsi toute improvisation qui peut avoir des conséquences fâcheuses. Ces rapports devraient se poursuivre à l'avenir pour que le système de production du concentré de tomates ne soit pas perturbé. L'approvisionnement du marché local d'une façon régulière constitue une priorité à ne pas négliger. L'exportation pour les marchés extérieurs est également nécessaire pour contribuer à équilibrer la balance commerciale et améliorer le chiffre d'affaires des industriels exportateurs.