Pas de gros changements par rapport à l'assemblée du 14 décembre Reportée une première fois, l'assemblée générale extraordinaire du Cnot se tiendra une seconde fois ce samedi. Il faut rappeler que l'assemblée du 14 décembre n'a pas abouti à grand-chose. Les présidents de fédérations, divisés alors en deux clans, ne se sont pas entendus sur les amendements des clauses d'éligibilité lors des futures élections du Cnot. On s'est alors mis d'accord pour renvoyer au 5 janvier l'assemblée extraordinaire avec la création d'une commission qui mettra noir sur blanc les amendements à proposer dans l'assemblée de ce samedi. Cette commission, formée de 12 personnes, n'a pas été épargnée par les critiques : on lui reproche surtout sa partialité, avec au moins deux de ses membres qui vont se présenter aux élections. Peut-on être alors juge et partie? Mais ce n'est pas là l'unique anomalie... Quelques changements On peut dire que la commission désignée par l'assemblée du 14 décembre n'a pas apporté beaucoup de changements au projet initial préparé par les dirigeants actuels du Cnot. Les seuls changements concernent le nombre des membres du Cnas qui passe de 30 à 25 et la taille du bureau exécutif qui passe de 15 à 17 membres. On vous présente ci-après les principaux amendements qui vont être soumis au vote (ça doit être avalisé par au moins les deux tiers des votants) : — Le nombre des membres du bureau exécutif passerait de 15 à 17 avec un siège pour les fédérations non olympiques mais reconnues par le CIO, un siège pour un médaillé olympique ou un champion du monde et trois sièges pour les femmes (avec des conditions de candidature plus souples que pour les hommes). — Pour se porter candidat aux futures élections, il suffit d'être membre fédéral pour deux mandats, ou président de fédération pour un seul mandat. Pour les présidents de fédération élus après la révolution, ils se présentent directement. — La commission propose deux modes de scrutin. Pour le premier, les présidents de fédérations choisissent 17 membres qui choisiront après, entre eux, un président. Pour le second mode, il y aura deux tours: au premier, il y aura l'élection des 17 membres; au second tour, on élira le président du Cnot. Il y a, pourtant, un point sur lequel personne ne veut parler. Comment se fait-il qu'un futur membre olympique reste président d'une fédération? Ce cumul est insensé. Si l'on veut que le Cnot passe d'une institution protocolaire à une institution qui contrôle les politiques fédérales et la préparation olympique, ce sera beaucoup plus logique d'interdire la double casquette. Imaginez demain un, deux, trois ou plusieurs membres du Cnot qui discutent la préparation et les choix de leurs sports! Franchement, ce serait ridicule!