Il y a des signes qui ne trompent pas du côté du Parc A Au grand bonheur des supporters, le puzzle se reconstitue progressivement et les places deviennent chères. Certes, lors du mercato estival, la fièvre acheteuse s'est emparée du CA, mais, si le club de Bab Jédid a réalisé de bons coups, le besoin de s'améliorer et de se perfectionner s'est fait ressentir à travers les matchs déjà disputés. Cependant, si tout semble baigner pour certains joueurs, pour d'autres, la fin justifie les moyens, à l'instar de Max, Akremi et autre Mathlouthi. Pour ce dernier, l'heure est à l'examen de conscience pour un joueur qui s'est jusque-là illustré par ses excès de poids, son indiscipline et ses déclarations tapageuses. Vous l'aurez donc compris, s'il y a eu de jolis coups, il y a également eu des flops. Un marché d'appoint Le CA a donc achevé ses emplettes sans la razzia annoncée. Un marché d'appoint a permis au club de sécuriser ses bases arrières, (Jemal et Fateh Gharbi) et de valoriser un secteur offensif déjà pléthorique (retour aux sources de Dhaouadi). Pas de frénésie acheteuse, ni d'achat impulsif, le mercato clubiste a été sage en attendant que les nouveaux s'intègrent rapidement dans le moule de l'équipe. Le club de Bab Jédid a donc su trouver les clés de son renouveau sur la scène locale, en attendant une meilleure utilisation de son effectif. Ce n'est pas peu pour un club qui sort d'une saison difficile au cours de laquelle l'équipe n'a pu trouver le style de jeu qui lui convient, ni créer une dynamique positive en enchaînant les victoires. Actuellement, avec un groupe solidaire, une envie et un style de jeu retrouvés et un coach totalement impliqué, le club pourrait surprendre plus d'un. Cependant, en termes de temps de jeu, les avis des puristes sont partagés quant à l'apport immédiat des recrues. Explications: Jemal n'a que quelques minutes de temps de jeu dans les jambes (et militait dans un club divisionnaire). Bedi Mbenza n'a engrangé qu'un quart d'heure de jeu cette année alors que Dhaouadi a retrouvé le CA après un échec cuisant dans une équipe de seconde zone. Enfin, le trentenaire Fateh Gharbi est une valeur sûre mais son arrivée a coïncidé avec le départ d'un pur produit clubiste. Il faut dire que Akremi, à qui tout le monde reconnaît du talent, n'a pas été un exemple à suivre sur d'autres plans. Une bonne revue d'effectif Dans le cadre de ses préparatifs, le CA a disposé de Kalâa Sport sur le score net et sans bavure de 4-0. Un CA en roue libre et appliqué s'est imposé grâce à des buts de Yâakoubi, Ziadi, Ghali et l'incontournable Djabou. A noter que certains joueurs ont refait surface à l'instar de Tka, Dorai, Agrebi, Jameledinne, Mechergui, Nafti, Souidi et Kraiem, alors que d'autres ont confirmé leurs bonnes prédispositions tels que Zitouni, Kasdaoui, Hedhili et Maher Haddad. Mbenza en porteur d'eau Signataire d'un bail de deux ans et demi, le milieu international congolais, Bedi Mbenza, est de toute évidence la pierre qui manquait à l'édifice clubiste. Outre ses tâches de récupération, il s'illustre par son apport offensif et sa couverture de balle. Volet historique du joueur, il a disputé une finale de coupe du monde face à l'Inter de Milan et a participé à la grande épopée du TP Mazembe, sans oublier son statut d'international congolais.