Décidément, le soleil et les nuages auront joué au «yoyo». Tantôt l'astre du jour aura pris le dessus, tantôt la coupole infinie du ciel s'est barbouillée de gris. En tout cas, la vie est viable quand la «météo est vivable», disent les compagnons de la terre pour lesquels le meilleur chant du monde est celui de la pluie salvatrice. Il a plu et c'est tant mieux. Attendre donc les premiers sourires du printemps version 2013 où tout renaîtra après l'engourdissement, réconcilant ainsi nos champs avec la poésie verte de l'herbe tendre. Là où rayonneront le jaune des campanules, le blanc des marguerites et le rouge sanguin des coquelicots. Pour l'heure, ce vent coquin et chahuteur nous a imposé de petites morsures du froid tandis que l'astre du jour aura joué à cache-cache avec la grisaille. Nuages par-ci, soleil presque en apothéose par-là. On est loin du blizzard canadien. Bref, Dieu merci pour ce climat idéal.