Même match, même résultat : comme en 2012, le Mali a battu le Ghana et accède à la 3e marche du podium continental. James Kwesi Appiah, le sélectionneur des Black Stars, a bâti une équipe très offensive et lancé Richard Kissi Boateng ainsi que Mohammed Awal dans cette édition inédite. Patrice Carteron, lui, a effectué cinq changements par rapport à la demi-finale et donné leurs chances à Ousmane Coulibaly et à Salif Coulibaly. L'entame de match, pas très rythmée, est à l'avantage des Aigles qui allument la mèche par Mahamadou Samassa qui ouvre le score d'une tête plongeante. Sur sa lancée, le Mali insiste par Adama Tamboura, l'attaquant du Chievo Vérone, mais le Ghana résiste. Une nouvelle déviation de la tête de Diabaté permet par la suite à Seydou Keita d'armer une demi-volée rasante. Les Maliens déroulent et dominent à l'image de Seydou Keita qui enfonce le clou de retour des vestiaires. Assommés par tant de promptitude malienne, les Ghanéens tentent de réagir, voire se rebeller. Tour à tour, Atsu et Gyan tentent de débloquer la situation mais le gardien Diakité veille au grain. Kwadwo Asamoah, quant à lui, insiste mais sa demi-volée passe de peu à côté. D'ailleurs, par la suite, ni Wakaso ni encore Jonathan Mensah n'arriveront à tromper la vigilance du gardien malien. Quand l'arbitre s'emmêle Les Black Stars sont loin de briller mais un penalty généreusement accordé au Ghana pour une main inexistante de Salif Coulibaly (dans la surface de réparation) leur permet d'espérer. Wakaso Mubarak, qui en avait mis trois depuis le début du tournoi, rate lamentablement. La fin de la rencontre reste animée et ouverte avec des «rushs» d'Asamoah Gyan, suivi par Seydou Keita mais c'est Kwadwo Asamoah qui réduit le score d'un tir lointain et flottant qui surprend Diakité. Le Ghana retrouve des couleurs mais Diarra creuse l'écart d'une reprise de volée et brise ainsi l'élan des Black Stars. Les Maliens accrochent ainsi une médaille de bronze méritée sur l'ensemble du parcours.