Une réunion consacrée au Forum social mondial (FSM 2013) s'est tenue hier à La Kasbah en présence du chef du gouvernement provisoire Ali Laârayedh et des ministres concernés. Au terme de la rencontre, le ministre des Affaires sociales, Khalil Zaouia, a déclaré à la presse que tous les moyens logistiques, sécuritaires et matériels ont été mobilisés pour réussir cet événement d'envergure et conforter l'image de la Tunisie post-révolution, celle de la diversité et des valeurs démocratiques. «Cette rencontre est dédiée principalement à la société civile que le gouvernement soutient indéfectiblement», a-t-il ajouté. Les préparatifs du FSM ont démarré depuis quatre mois. Une cellule a été créée au niveau du gouvernement pour assurer la coordination et les concertations avec le comité préparatoire. Le comité préparatoire du FSM a donné, vendredi, une conférence de presse pour présenter le programme de cet événement international qui aura lieu du 26 au 30 mars 2013 avec la participation de plus de 70.000 participants et 4.500 associations représentant les cinq continents. 1.200 activités réparties entre campagnes de mobilisation, actions de solidarité, ateliers de travail et conférences sont prévues dans ce cadre, en plus des manifestations sportives et culturelles qui se tiendront en parallèle. Le FSM a été créé au Brésil en 2001 sous le signe «un autre monde est possible». Il s'agit d'un espace ouvert d'échanges entre organisations citoyennes, associations, syndicats, ONG... du monde entier, tous unis contre des concepts tels que la mondialisation et le néolibéralisme prônant plutôt l'altermondialisme. Une logique qui met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique et la sauvegarde de l'environnement. Le FSM se veut une réplique au Forum économique de Davos.
