Stade olympique du Kef, huis clos, pelouse en bon état, beau temps, arbitre Kacem Bennaceur, OK-JSK (1-1), score à la mi-temps (0-0), buts de Skander Cheïkh (84') pour la JSK et de Aouichaoui (90'+1) pour OK. OK : Makni, Bousselmi, Chelbi, Amine Dridi, Rahali, Touati, Ben Fadhl, (Aouichaoui), Laâbidi A (Jellabi), Chaâbouni. JSK : Khalfaoui, Hamdi, Ben Dahnous, Zrelli, Barka, Chatebri, Abboud, Ragoubi, Ben Cheïkh, Mejri, Hamzaoui. Buts : 84' : Skander Ben Cheïkh profite d'un manque de concentration et d'une hésitation lourde de conséquences dans la défense rouge et noir et ouvre le score pour la JSK pratiquement contre le cours du jeu. 90'+1 : Amine Aouichaoui entré en cours de jeu profite d'une très bonne passe de Saber Trabelsi et inscrit le but égalisateur. Occasions : 22' : Tarak Chaâbouni pas loin du but aghlabide rate de très peu d'ouvrir la marque pour les Keffois, son tir du pied droit passant légèrement à côté. 25' : Très belle opportunité pour la JSK pour trouver la première le chemin du but mais le tir de Abboud rate de quelques centimètres la cage de Makni. 87' : Amine Dridi n'arrive pas à convertir en but le penalty accordé par M. Kacem Bennaceur à un moment idéal de la partie. 90'+4 : Saber Trabelsi met fin à l'espoir des olympiens de renverser la vapeur en ratant lamentablement le 2e but de la délivrance. L'arbitre : Match facile pour M. Kacem Bennaceur malgré l'importance de l'enjeu pour l'OK. Un sans faute facilité, il faut dire, par le fair-play des joueurs locaux qui ont accepté le résultat du nul synonyme de défaite et de descente en Ligue 2 avec dignité. Meilleur joueur : Saber Khalfaoui (gardien de but de la JSK). Le gardien aghlabide auquel Mourad Okbi a fait confiance a été auteur d'un grand match, empêchant pratiquement à lui seul l'OK d'inscrire une victoire derrière laquelle il a beaucoup couru. De grandes qualités qui feront de lui à force de travail et de persévérance un grand gardien de but. Le match : Face à une JSK qui n'était pas sous pression et qui n'avait rien à espérer de cette confrontation, la partie paraissait sinon facile du moins jouable pour les Olympiens, mais le résultat fut autrement. Physiquement pas très au point, mal préparés pour ce match capital et crispés par l'enjeu, les hommes du duo Ben Khalifa-Touhami ont raté le match qu'il ne fallait pas rater et n'ont pas su assurer le résultat d'une rencontre largement à leur portée. Les Aghlabides, qui n'avaient rien à perdre, leur ont posé de multiples problèmes et le gardien Saber Khalfaoui s'est dressé devant eux comme un dernier rempart infranchissable malgré le but de Aouichaoui encaissé dans le temps additionnel. Première mi-temps pratiquement nulle où les occasions de but étaient rares et qui a montré un OK assez fébrile en raison des remous qui ont précédé ce match et le nombre de séances d'entraînement très limité. La deuxième période fut un peu plus animée sans toutefois assez de tonus pour forcer la décision. Comble de malchance pour les locaux qui encaissent un but à six minutes de la fin du temps réglementaire et ratent un penalty trois minutes après. L'ultime sursaut rageur ne donne qu'un but égalisateur dans la dernière minute du temps additionnel. Les dés sont donc jetés pour les Keffois qui retournent plus vite que prévu en Ligue 2. Les deux matchs qui leur restent à disputer ne leur seront d'aucun secours. Avec 5 points au compteur en 12 matchs, la sentence est, certes, cruelle, mais elle est logique surtout pour un bureau directeur qui n'a pas su composer avec les moyens du bord et gérer les énormes difficultés financières face auxquelles il a opté à tort pour la stratégie du vieil ours solitaire.