Les administrations publiques et les lycées et collèges de la ville de Rouhia (gouvernorat de Siliana) ont été obligés de fermer, hier, à la suite des menaces d'un groupe de salafistes qui ont contraint les fonctionnaires et les employés à évacuer leurs lieux de travail. La ville a, ainsi, vécu une situation anormale et un état d'attente, sans toutefois enregistrer des affrontements entre les salafistes, les forces de sécurité et les citoyens, selon les indications d'une source sécuritaire au correspondant de l'agence TAP à Siliana. La même source a ajouté que le mouvement des salafistes intervient à la suite de l'arrestation de quatre membres de ce groupe qui avaient fait irruption, le 22 mars 2013, dans le poste de police de Rouhia et incendié une voiture administrative, considérant que la police n'avait pas réagi contre une personne qui avait proféré des blasphèmes. Une source digne de foi a indiqué au correspondant de la TAP que les salafistes qui ont paralysé le travail des administrations et celui des établissements éducatifs et demandé la libération de leurs quatre camarades arrêtés ont organisé un sit-in devant la mosquée de la ville, après l'arrivée de renforts sécuritaires qui se sont déployés aux abords de la ville.