Grâce à son coup préféré, Ons Jabeur a maté son adversaire chilienne et vaincu son malaise Troisième jeu, second set: Ons Jabeur se sent mal, regagne sa chaise et fait appel au médecin. Après un premier set mené tambour battant et remporté haut la main 6/2 en une demi-heure, la voilà qui se tord de douleur, souffre à n'en peut plus. Elle est alors menée 3/0 et tout le monde craignit le pire, soit l'abandon. Plus tard, dans l'allée qui menait à la terrasse du TCT, le médecin nous confiera que Ons a eu des spasmes consécutifs à une suite d'efforts, que ceux-là font très mal et qu'ils peuvent même durer. Bref, on a frôlé le pire sur le court central. Heureusement, le match reprit son cours normal. Enfin pas comme on le voulait puisqu'après que Ons Jabeur balaya la Chilienne Seguel au premier set, elle se faisait malmener au second qui s'acheva 6/2 pour son adversaire. Mais on la sait battante cette Ons Jabeur et puis elle adore jouer en présence du public. Son public. Mais franchement, nous n'étions guère rassurés à la fin de ce second set et nous nous demandions si notre championne allait surmonter son malaise. Ons est une battante et comme les grandes championnes, elle déteste perdre. D'ailleurs, cela lui joue parfois de bien mauvais tours. Face à une Chilienne qui se contentait pratiquement de renvoyer la balle sans prendre le moindre risque, Ons en prit beaucoup. Un peu trop à notre goût et celui du public, puisqu'à vouloir terminer rapidement le point, elle multiplia les fautes directes. Parfois inutiles. Heureusement que son service s'est amélioré et heureusement aussi qu'elle est passée maîtresse des amortis. Des amortis, en voici, en voilà et qui finirent par déstabiliser son adversaire chilienne. Cette dernière essaya tant bien que mal de revenir dans le match mais il y avait toujours un amorti de Ons Jabeur qui lui coupa à chaque fois l'élan. C'est ainsi qu'après avoir perdu le premier jeu, notre championne nationale prit son adversaire à la gorge pour ne plus la lâcher. 2/1, 3/1, 3/2, 4/2, 5/2 puis 6/2). De la belle ouvrage, la voilà en finale pour la seconde édition consécutive. Prions pour qu'elle aille jusqu'au bout cette fois-ci !