Deuxième victoire consécutive et un titre de champion amplement mérité pour une ESS qui conserve son bien Rien à dire sur cette victoire étoilée hier à Sousse face à l'ESR qui vaut un titre de champion 2013. Pas de belle donc, les équipiers de Makram Ben Romdhane n'ont rien lâché pour gagner avec 8 points d'écart. Les Radésiens ont eu le mérite de réduire l'écart qui a atteint 17 points à 1' de la fin. Pour vous dire que l'acte 2 a été moins équilibré que le premier. Qu'est-ce qui a changé ? D'abord le retour en forme de Makram Ben Romdhane, impressionnant avec ses 25 points et sa forme retrouvée. L'ESS a brillé au jeu intérieur contrairement à samedi dernier avec la même réussite dans les tirs à trois points. L'alternance entre défense individuelle et de zone a brouillé les cartes de l'ESR dont les joueurs ont axé leurs plans sur le jeu extérieur. L'ESS a réussi à protéger l'écart du début jusqu'à la fin (18-13 après 10' et 39-32 à la mi-temps). La transition étoilée lui a permis d'atténuer le danger des débordements de Abada et les tirs de Maghrebi et Gueddour. L'ESR, courageuse mais un peu nerveuse en attaque, a été handicapée par le nombre de fautes de Abada et Ghayaza. Chose que Brice et Ben Romdhane ont bien exploité à la 3e et 4e période pour monter au score. Que de solutions ! Grievel a été perspicace dans ses changements : le banc sahélien était assez fourni : Mouhli et Toumi en aide à Gaga et Channoufi, et Brice en aide à Ben Romdhane. La défense de zone regroupée et les interceptions de balle ont aidé l'ESS contre une ESR qui courait derrière le score. Les deux tirs à trois points de Maoua et Gaga à 5' de la fin ont ouvert le chemin du titre pour l'ESS (71-53). C'était presque terminé, d'autant que Abada a commis la 5e faute. L'ESS conservait la balle et jouait pour tuer le temps, alors que l'ESR n'a pas désespéré du tout. Elle ramène l'écart de 17 points à 7 points avec 7 points inscrits en 50 secondes. Un peu tard pour empêcher l'ESS de fêter un titre de champion haut la main. Petit point noir, cette violence sur le parquet entre les joueurs à la mi-temps. Comme d'habitude, on a frôlé le pire et de justesse.