De jeunes étudiantes en 2e année marketing à l'ISG ont organisé récemment, en collaboration avec un laboratoire pharmaceutique, une journée de sensibilisation pour la lutte contre le cancer du sein, et ce, à l'Institut même. Dans notre pays, une femme est touchée du cancer du sein toutes les 4 heures. C'est le premier cancer chez la femme dans le monde comme en Tunisie. Partant du fait que le cancer du sein n'est pas une maladie fatale et que le meilleur moyen de lutte demeure la prévention qui consiste à diagnostiquer la maladie à ses débuts, les étudiantes, soutenues par le laboratoire, qui leur a fourni le stand, des dépliants, des affiches, ont par ailleurs effectué une visite au service dirigé par le Pr Khaled Rahal à l'institut Salah Azaïz afin de vivre la réalité et le quotidien des patients et de mesurer l'impact psycho-sociologique de la mammectomie chez la femme. Ces jeunes ont également pris part aux activités de deux associations actives en matière de prévention et de soutien aux malades, en l'occurrence l'Association tunisienne de lutte contre le cancer (ATCC) et l'Association d'assistance des malades, du cancer du sein Atamcs. Imbibées des conseils de prévention contre ce fléau, les étudiantes ont, à leurs tours, véhiculé les mesures de prévention qui font appel à un recours à la mammographie qui doit être un geste répété et périodique, à l'autopalpation afin de détecter la maladie précocément et d'éviter une éventuelle ablation du sein. «Le cancer est une maladie silencieuse. Il n'y a pas de signes d'appels spécifiques et quand les stades sont avancés, il est difficile d'assurer un suivi, raison pour laquelle il est impératif de procéder à la mammographie pour détecter une éventuelle anomalie relative au cancer du sein, première cause de décès dû au cancer chez la femme», indiquent les étudiantes de l'institut en mettant l'accent sur la gratuité des contrôles médicaux en matière de dépistage prodigués par l'Institut Salah-Azaïz. D'autres thèmes, à savoir le sida, le harcèlement sexuel, les enfants de la rue… seront abordés par ces jeunes de l'ISG.