Au cours de cette année, les travaux programmés concernent l'achèvement des barrages Gamgoum, Zerga, El Kébir, El Moula et Zaietine Les structures de transfert relevant des barrages Zaietine, Zarga, El Kébir et El Moula seront réalisées et le canal de Sejnane-Joumine-Mejerda consolidé Les barrages ont une importance capitale dans l'approvisionnement des différentes régions en ressources hydriques de façon continue même en période de sécheresse prolongée comme ce fut le cas à une certaine période quand la Tunisie a vécu au cours de quatre années consécutives une sécheresse qui a menacé l'agriculture et l'élevage. Situé dans une zone semi-aride caractérisée par une alternance entre des périodes orageuses et pluvieuses —qui sont à l'origine des inondations parfois— et une aridité, notre pays doit faire face au cours des années à venir au problème de l'eau qui se posera avec acuité. Certes, depuis l'Indépendance, plusieurs grands barrages ont été construits dans différentes régions pour mobiliser le maximum de ressources hydriques en comptant sur la pluviométrie mais la réflexion a été engagée au sujet de l'approvisionnement de la population en eau au cours de la prochaine période allant à l'horizon 2030, voire au-delà. Opportunité précieuse pour les différents secteurs Les ressources mobilisées sont ensuite fournies aux divers consommateurs et secteurs économiques. C'est dire que les ouvrages hydrauliques contribuent dans une large mesure à la dynamisation de la vie socioéconomique et améliorent l'état de vie et le bien-être des habitants. Il est nécessaire de poursuivre l'entretien et la maintenance de ces structures pour qu'elles s'acquittent en permanence de leur rôle dans des conditions normales. Par ailleurs, des travaux ont été déjà entrepris pour alléger la pression sur certains barrages grâce à des canaux qui les relient à d'autres barrages moins approvisionnés en eau. Cette régulation est d'une grande importance non seulement pour éviter le débordement d'un barrage mais aussi pour assurer une répartition assez équitable des ressources entre les barrages connectés entre eux. D'ailleurs, au cours de cette année, les travaux programmés concernent la finalisation des barrages Gamgoum, Zerga, El Kébir, El Moula et Zaietine. L'objectif est de mettre à profit les eaux pluvieuses pour les utiliser au moment opportun. En plus des nappes phréatiques, des barrages collinaires et des puits, les barrages occupent une place de choix dans la mobilisation des ressources hydriques que tous les secteurs économiques sont appelés à utiliser de façon rationnelle pour éviter le gaspillage. Les fuites dans les canalisations secondaires sont également à l'origine de pertes de grandes quantités d'eau qui sont déversées dans la nature. D'où l'importance des opérations de contrôle et d'entretien effectuées de temps à autre sur le réseau pour détecter les fuites et y remédier rapidement. Même les habitants et les chefs d'entreprise sont tenus, eux aussi, d'effectuer ces contrôles sur leurs canalisations pour éviter les fuites qui coûtent beaucoup à la collectivité. D'autre part, des travaux sont programmés pour transférer les ressources hydriques d'un barrage à un autre. C'est ainsi que les structures de transfert relevant des barrages Zaietine, Zarga, El Kébir et El Moula sont ciblés par ces actions pour permettre une meilleure régulation des barrages même si de tels travaux exigent un investissement colossal programmé dans le budget de l'Etat. Le canal Sejnane-Joumine-Mejerda sera consolidé alors que les barrages de Sidi Saâd et de Lahouareb vont connaître un lancement des travaux. Le transfert des ressources offre donc l'occasion d'approvisionner des régions où le climat est moins pluvieux, ce qui constitue une opportunité précieuse pour les différents secteurs de se développer et de poursuivre leurs activités avec un rythme normal en utilisant une eau saine. Sur un autre plan, les travaux se poursuivent, cette année, pour la réalisation des barrages de Douimes, Ettine, El Maleh et El Harka. La concrétisation de ce programme d'envergure en matière d'infrastructures hydrauliques —qui fait partie de toute une stratégie qui s'étend sur plusieurs années— requiert une main-d'œuvre nombreuse dans les domaines technique, de la conception, du suivi et du contrôle ainsi que des ouvriers de différentes catégories.