Les lutteurs et lutteuses retenus pour les Jeux méditerranéens sont en mesure de monter sur le podium Après avoir fait le plein lors du dernier championnat d'Afrique en remportant onze médailles d'or, la sélection tunisienne de lutte entamera prochainement la dernière étape de sa préparation en prévision des Jeux méditerranéens. Le dernier stage épinglé au programme, et qui aura lieu à Tunis, verra la participation de l'équipe nationale hongroise, ainsi qu'une équipe ukrainienne de grande envergure. Ce stage en commun se déroulera du 27 mai au 17 juin. Les entraîneurs des différentes sélections ont retenu pour cette échéance méditerranéenne, sous la conduite du directeur technique Amor Bachamba, les lutteurs et les lutteuses susceptibles de monter sur le podium. Il s'agit notamment de Jihad Khelifi (66 kg), Zied Aït Ikram (74 kg), Haykel Achouri (84 kg), Radhouène Chebbi (120 kg) en lutte gréco-romaine. Pour ce qui est de la lutte libre, le choix s'est particulièrement porté sur Adnène Rhimi (84 kg), Rochdi Rhimi (66 kg) et Slim Trabelsi (120 kg). Ce dernier constitue à juste titre la bonne surprise de ces derniers temps au sein de l'équipe nationale, notamment à travers les résultats qu'il ne cesse de réaliser et les médailles remportées en dépit de son jeune âge. En effet, lors du dernier championnat d'Afrique, il a décroché une médaille d'or dans la catégorie des seniors, alors qu'il évolue encore en juniors. Pour sa part, Zied Aït Ikram s'est nettement mis en évidence en parvenant à monter sur les plus hautes marches du podium dans toutes les épreuves qu'il a disputées. Mieux encore: sa suprématie était évidente en championnat d'Afrique comme le témoignent les deux médailles d'or remportées respectivement dans les catégories gréco-romaine et libre. Le plus bel âge La marge de progression des lutteurs tunisiens est par conséquent évidente. On retiendra la volonté débordante des athlètes pour aller jusqu'au bout de leurs moyens. Pour se surpasser à chaque fois que l'occasion l'exige. Autant dire que la sélection tunisienne trace sa route avec l'ambition et le mental qu'on prête à ses lutteurs. Le plus important reste encore à faire. Le directeur technique Amor Bachamba est à ce propos catégorique. «On n'a retenu pour les Jeux méditerranéens que les lutteurs qui sont en mesure de remporter des médailles. L'évaluation a été très serrée et nous étions confrontés à l'embarras de choix. Finalement, on a opté pour les lutteurs les plus en forme du moment. D'autres auraient pu faire partie de la liste. Mais chaque choix engendre une élimination. La mission de ceux qui iront en Turquie ne sera pas facile. Les meilleurs lutteurs mondiaux seront de la partie. Il n'en demeure pas moins que la possibilité des Tunisiens pour monter sur le podium est plus que jamais évidente». Chez les filles, quatre lutteuses ont été retenues pour les Jeux méditerranéens. Il s'agit de Marwa Meziou (48 kg), Hedia Trabelsi (51 kg), Marwa Amri (55 kg) et Hela Riabi (59kg). A l'instar des garçons, les filles visent aussi le podium. Déjà dans le passé, elles ont prouvé qu'elles sont capables de faire face aux exigences du haut niveau. Les Jeux de Turquie constituent une nouvelle opportunité pour des lutteuses qui ont le mérite de persévérer sur la même lancée...