Les Cabistes accèdent à un palier supérieur Malgré une petite prestation contre Al Ismaïlia au Caire, le CAB s'est qualifié pour la phase des poules. Certes, les camarades de F. Ben Mustapha n'avaient pas à faire le jeu à cette occasion, ils se devaient de gérer, comme il fallait, l'acquis de 3 à 0 au match aller à Bizerte. Mais, on était en droit de s'attendre à les voir titiller l'arrière-garde adverse, il n'en fut rien, ou presque, de tout cela ! Toutes les circonstances sont atténuantes, nous en convenons. L'essentiel est fait, au bout du compte ! Il n'est pas nécessaire d'être trop gourmand ! «L'équipe était décimée par les absences pour cause de suspensions et de blessures. On s'attendait à une réaction d'amour-propre de la part d'Al Ismaïlia qui demeure une grande équipe. Les Bizertins ont su contenir les assauts des avants adverses. Ce n'était pas facile comme vous avez pu le constater», disait Mondher Kbaïer à l'issue de la rencontre. Les choses sérieuses vont commencer Les Cabistes, qui sont en train d'acquérir l'expérience du haut niveau, ont appris à leurs dépens les difficultés des compétitions continentales, notamment quand il s'agit de jouer en déplacement. Il n'est plus question, en phase de poules, de faire le plein à domicile et de limiter les dégâts chez l'adversaire. «Les matches disputés en dehors de nos bases contre le Dynamos Zimbabwe, Al Ahly d'Egypte ou encore récemment face à Al Ismaïlia ont constitué une belle répétition avant nos prochaines confrontations. Maintenant, il faut améliorer davantage les résultats à l'extérieur car il ne s'agit plus d'éliminer son vis-à-vis sur l'ensemble des buts marqués en aller et retour. Si nous désirons obtenir un classement honorable, il faudrait aller chercher des points chez nos rivaux et gagner à domicile», reconnaît le coach bizertin. Le CAB, qui aura à affronter les FARabat, l'ESSétif et le TPMazembe dans ce groupe, devra obligatoirement renforcer ses rangs ou du moins récupérer tous ses suspendus et ses blessés. On pense à Sdiri, Youssofo, Jaziri, Mathlouthi, Zaïem, Kchok et surtout Troudi en attaque. Ce compartiment de jeu n'a plus son rayonnement habituel depuis que la formation bizertine est devenue instable. Déjà, ce n'est pas mal si le CAB pu atteindre les poules, des absences de taille ayant été à l'origine de cette baisse de régime au niveau offensif. D'ici là, le staff technique aura corrigé certaines défaillances constatées ici et là dans les différentes ligues. Tous les adversaires du CAB ont un palmarès étoffé et ne seront pas faciles à manier. Ils constituent, selon les observateurs, la «poule de la mort» qui n'a rien à envier à celle de la Ligue des champions africaine. Le CAB sait, d'ores et déjà, ce qui l'attend. Soyons justes, messieurs les... ! On remarque ces dernières semaines que certains commentateurs n'ont pas cessé de «dévaloriser» certains gros «calibres» de la compétition, tels que Al Ahly d'Egypte, Al Ismaïlia et bien avant le Dynamos Zimbabwe. Et comme par hasard, le CAB a joué contre ces trois équipes, outre Al Ahly de Libye. Ce n'est pas une façon, messieurs les «analystes» du football, de défendre les couleurs de notre sport-roi. Il y a , à peine, un ou deux ans, ces clubs étaient de grosses pointures du football africain et, d'un coup, ils ne le sont plus ! Bizarre ! Soyons plus justes. Reconnaissons tout de même la mue du CAB et encourageons-le à aller de l'avant, comme on le fait avec d'autres équipes...