Qu'un commentateur sportif se trompe sur le nom d'un joueur ou d'un entraîneur, cela peut arriver. Ceci n'empêche qu'un commentateur TV est en premier lieu un journaliste. De surcroît, il doit préparer son match et avoir un minimum de culture sportive, outre le fait qu'il doit vérifier son information avant de l'annoncer. Et quand il diffuse une information erronée, il est dans l'obligation de rectifier le tir. Samedi dernier, Nizar Ghazouani a payé de sa réputation l'erreur du commentateur sportif de la Wataniya 1, Abderrahmane El Euch. La scène de protestation du garde-matériel de l'ASM qui a été dans tous ses états et qui n'a pas hésité à s'en prendre à l'arbitre du match, est passée en gros plan. Notre confrère de la télévision nationale a vivement critiqué la scène, mais en citant le nom de l'entraîneur adjoint, Nizar Ghazouani. Dans la foulée, certains journaux et radios ont été induits en erreur, s'en prenant à l'adjoint de Buscher. Bon nombre de médias ont passé l'information comme quoi Ghazouani a été expulsé, alors que c'est Slah Bouchoucha, le président de la section de football, qui l'a été après un échange houleux avec le quatrième arbitre. Quant au garde-matériel, auteur de faits de troubles, on l'a fait sortir du terrain. Dans la confusion, on s'est basé sur le commentaire du direct. «J'ai été interviewé pendant quatre minutes avant le coup d'envoi du match. Abderrahmane El Euch devait me voir en live. En plus, il me connaît depuis que j'étais joueur. Je ne comprends pas l'entêtement de la télévision nationale et son journaliste à ne pas corriger une telle erreur, notamment sur Dimanche Sport!», s'indigne Nizar Ghazouani.