6.000 bacheliers seront orientés vers les filières d'ingénieurs et 2.859 vers les filières médicales et paramédicales Hier, vendredi 21 juin, tous les candidats au bac ont pu connaître leurs résultats grâce aux sms. Le ministère annonce un taux de plus de 40 % de réussite à la session principale. Joie, déception ou espoir ont marqué les réactions des parents et des participants aux examens. Il faudra attendre, donc, la session de contrôle prévue les 25, 26, 27 et 28 juin (avec proclamation des résultats le 6 juillet 2013) pour savoir si les résultats de cette édition seront meilleurs que l'année dernière. Mais déjà les signes sont là et ils sont prometteurs. Justement pour la session du bac 2012 on s'attendait à un taux de réussite assez satisfaisant, mais on a dû se contenter de quelque 62.000 bacheliers. Les espoirs étaient permis d'autant que le ministère de l'Enseignement supérieur avait annoncé qu'il offrait plus de 80.000 places. Cette année aussi, il réitère et remet l'offre. Même si cette année le nombre des institutions n'a pas augmenté (198), la capacité des 13 universités reste intacte surtout après le déficit de l'année passée. Il est vrai que les bacheliers de 2012 constituaient moins de la moitié des participants. Rappelons qu'ils étaient près de 140.000 à passer les différentes épreuves du bac. C'est presque le même nombre pour cette année. Une chose est sûre au moins : lors des opérations d'orientation universitaire 2013 on prévoit que 6.000 bacheliers environ seront orientés vers les filières d'ingénieurs et 2.859 vers les filières médicales et paramédicales. Sur ce point, les responsables de ces opérations constatent qu'il y a une forte demande sur la filière médecine. Dans la liste des choix, les bacheliers tiennent à mettre cette spécialité, même s'ils savent qu'ils ne l'auront jamais en raison des scores et de la capacité d'accueil des institutions. Quant aux grandes écoles, 25 bacheliers seront orientés vers la France et 20 autres vers l'Allemagne. Ces réductions sont dictées par des compressions budgétaires et par des considérations de rationalisation (avant, on envoyait 35 étudiants vers la France et 30 vers l'Allemagne). Le coût de ces étudiants est estimé à 40 fois le coût d'un étudiant poursuivant ses études en Tunisie. Cependant, le nombre d'admis dans les classes préparatoires de l'Ipest ne sera pas modifié (90). Les conseillers en orientation recommandent aux nouveaux bacheliers de bien choisir avant de remplir les fiches et ne mettre que les filières qui répondent à leurs souhaits mais, aussi et surtout, qui soient conformes aux critères de l'orientation (scores, capacité d'accueil, score du dernier orienté, etc.). Il est préférable que ce choix soit confirmé par le futur étudiant lui-même. En effet, des réclamations sont faites par des parents qui refusent les spécialités données à leurs enfants. Les arguments avancés ne peuvent rien changer. C'est le bachelier, uniquement, qui a le droit de décider. Le mot de passe délivré à chacun d'eux est strictement confidentiel et ne doit être connu que de son possesseur. Ce qui constitue une garantie et une preuve que les choix sont personnels et définitifs.