Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
« La commission a été séduite par la cohérence du projet de votre journal» Trois questions à : Tidiane Dioh, responsable des programmes médias à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF)
Tidiane Dioh préside les travaux de la Commission du Fonds d'appui à la presse francophone. Cette même commission qui a octroyé une importante subvention à notre journal pour lancer le projet de sa nouvelle charte graphique. Quels sont les arguments, qui dans le dossier du journal La Presse, vous ont semblé essentiels pour retenir la candidature de notre journal dans le cadre de votre projet de coopération technique? Les raisons sont multiples. D'abord, la Commission a été séduite par la cohérence, mais aussi par le caractère novateur du projet qui, de fait, projetait votre journal dans l'avenir, à tout point de vue. Comment en effet, dans cette Tunisie post-révolutionnaire, ne pas accompagner la mutation technologique et éditoriale d'un journal qui a marqué toute l'histoire de votre pays? Il faut aussi dire que l'implication financière de l'ambassade de France en Tunisie, en la personne d'Hélène Delmas, l'attachée audiovisuelle régionale, a fortement joué en votre faveur. Que pourrait apporter à notre journal une maquette modernisée, lisible et plus intelligemment illustrée? Beaucoup de choses: une plus grande ouverture sur le pays et sur le monde extérieur, l'accès à de nouveaux lecteurs, de nouveaux annonceurs publicitaires et, surtout -c'est le plus important- la crédibilité sans laquelle un journal n'est qu'un tissu de propagande. Le premier projet conclu entre La Presse et l'OIF est aujourd'hui fin prêt. Est-ce le début d'un nouveau partenariat qui pourrait se poursuivre les années à venir? L'idéal serait que votre journal poursuive sa modernisation sur le long terme. Vous le méritez et la Tunisie le mérite. Le Fonds d'appui à la presse francophone de l'OIF qui a soutenu votre publication en 2012, vise de plus en plus à être «élitiste», c'est-à-dire à sélectionner les publications les plus crédibles et à les accompagner sur le long terme. Nous ciblerons de plus en plus celles qui entament leur mutation du numérique. Votre publication a introduit une nouvelle requête au titre de l'année 2013. La Commission l'étudiera avec toute l'attention requise.