Tenante du titre, la Tunisie va chercher son billet en phase finale du CHAN le mois prochain devant le Maroc. Il y aura en fait un seul tour qualificatif au championnat d'Afrique des nations réservé aux joueurs locaux dont la phase finale est prévue du 11 janvier au 1er février 2014 en Afrique du Sud. Les Aigles y seront opposés au Maroc. Match aller le 6 juillet à 21h00 à Sousse sous la direction de l'arbitre sénégalais Maguette Ndiaye ; seconde manche le 13 juillet au Grand Stade de Tanger sous la baguette du referEe éthiopien Tessema Weyesa Bamlak. Les Lions de l'Atlas sont à l'œuvre depuis le dernier week-end. Le 23 juin, ils ont intégré le Centre national technique de Maâmoura pour un stage précompétitif. Le sélectionneur Rachid Taoussi a convoqué 24 joueurs dont beaucoup de vieilles connaissances du public sportif tunisien par l'intermédiaire des coupes africaines des clubs, ou de la sélection chérifienne «A»: les Nadhir Lemyaghri portier du Wydad, Anas Znati (Maghreb Fès), Youssef Keddioui (AS Far), Abdelilah Hafidi et Hamza Abourazzouk (Raja)... Côté Aigles de Carthage, le sélectionneur national Nabil Maâloul doit dévoiler ce jeudi la liste des convoqués qui entreront lundi prochain en stage. «Deux effectifs complémentaires» Beaucoup de gens craignent un chevauchement des échéances des sélections A et de celle du CHAN. A la FTF, on nous rappelle qu'un peu partout, c'est la règle. Jadis, cela était le cas avec Sami Trabelsi; au Maroc, Rachid Taoussi a en charge les deux équipes... «Les deux équipes se complètent, on ne peut pas faire l'une sans recourir à l'autre. D'ailleurs, le rayon de l'effectif pour le CHAN provient de l'équipe A», insiste-t-on à la fédération. C'est une liste allant de 21 à 23 noms qui sera donc révélée ce matin sur le site officiel de la FTF. De Moëz Ben Cherifia à Fakhreddine Ben Youssef, les meilleurs seront là. Restés en compétition jusqu'à ce début d'été par le truchement des deux éditions de la coupe de Tunisie, ils accumulent les matches. S'ils sont hautement compétitifs, il y a en revanche risque de surchauffe et d'érosion des forces et des énergies. La gestion de l'effectif en cette phase propice au repos et à la récupération ne va pas couler de source. Loin s'en faut!