«Les hôteliers sont très inquiets car ils risquent de vivre une mauvaise fin de saison après l'assassinat du parlementaire Mohamed Brahmi et les récents actes de terrorisme survenus au Chaâmbi», a indiqué M. Radhouan Ben Salah, président de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie (FTH). «Le tourisme ne peut pas s'en sortir indemne, dans un climat d'insécurité et de violence, d'autant plus que la situation en Tunisie a connu un tournant dangereux», a-t-il encore dit, hier, dans une déclaration à TAP. Et d'ajouter que «cette atmosphère va décourager nos partenaires étrangers (tours opérateurs) à desservir la Tunisie. Ils vont opter, par conséquent, pour d'autres destinations». Toutefois, le responsable a assuré que les annulations des réservations n'ont pas dépassé, jusqu'à ce jour, un taux de 0,5% du total des réservations, sans, pourtant, minimiser l'impact que pourra avoir cette escalade de violence sur le tourisme et l'économie tunisienne en général, «si les choses ne sont pas prises au sérieux». D'après lui, «le gouvernement doit agir d'urgence et prendre les mesures appropriées pour que la situation se rétablisse rapidement». En chiffres, le nombre des entrées s'est élevé, du 1er janvier au 20 juillet 2013, à environ 3.630 mille personnes, soit une légère hausse de 1,2% par rapport à la même période 2012, a avancé M. Ben Salah.