Nombreux sont les estivants à Zarzis qui sont originaires des villes avoisinantes, côté ouest. Ils sont venus en famille. Ils ont pris d'assaut la plage «Sonia», après le Ramadan. Baraques, cabanes, tentes, camionnettes couvertes de bâches sont installées anarchiquement sur cette plage, d'habitude très prisée, et sous les palmiers de la place, des bidonvilles qui agressent le paysage. Ajoutez à cela l'omniprésence de bétail: chevaux, ânes et dromadaires pataugent dans l'eau, au milieu des baigneurs. Calèches et charrettes vont et viennent le long de la plage, entre les parasols. Des marchands ambulants de sucreries d'une propreté douteuse...Sans oublier les pétards qui détonent à tout moment, causant parfois des dégâts et créant des accrochages, surtout le soir. La police municipale ne rôde pas dans les environs. Les membres du conseil provisoire sont totalement absents, malgré les doléances et les réclamations les exhortant à venir voir les ordures ménagères et les restes de nourriture et de fruits pourris éparpillés partout. Des déchets qui ont pollué l'environnement, au grand bonheur des gerboises qui se régalent le soir, au vu et au su de tout le monde. La situation aurait pu être maîtrisable au mois de juin. A l'heure actuelle, les autorités locales ne sont pas en mesure de contrôler le fléau qui a pris de l'ampleur non seulement à la plage «Sonia» ou du côté de la Corniche, mais également dans toute la zone touristique.