L'équipe de Tunisie a été éliminée par le modeste Cap-Vert (2-0 à Radès). Une élimination amère qui confirme que le football tunisien est agonisant à cause de ses pseudo-vedettes de joueurs, de ses stratégies, de sa fédération, de ses entraîneurs de paille et aussi de sa direction technique. Parmi les joueurs convoqués par Nabil Maâloul et son pseudo-staff, il y a des jeunes joueurs, mais aussi des ténors. Quel avenir pour eux dans la sélection nationale d'ici la CAN 2015 au Maroc qui pointe déjà à l'horizon? La reconquête d'une meilleure place à la prochaine CAN, se prépare dès aujourd'hui. Pour cela, il faut penser au rajeunissement de cette équipe nationale en crise de jeu et de ses hommes. Pendant les éliminatoires de la Coupe du monde, on a vu un groupe de joueurs vieillissants qui ont dépassé la trentaine d'années et qui n'apportent plus beaucoup dans cette sélection tunisienne. Ces joueurs, à savoir Karim Hagui, Khaled Mouelhi, Mejdi Traoui, Houcine Ragued, Oussama Darragi, Issam Jemaâ, Zouheïr Dhaouadi, Radhouane Felhi, ont apporté tout ce qu'ils pouvaient à cette équipe de Tunisie de 2010 à nos jours. L'âge ne pardonne pas. Leur rendement est, désormais, très faible dans cette sélection. Il est temps donc pour eux de céder la place aux jeunes. Il appartient au futur sélectionneur national (un étranger) de prendre son courage à deux mains en faisant confiance à Ferjani Sassi, Ben Youssef, Moëz Ben Chrifia, Chamseddine Dhaouadi, etc. Qui vont peut-être, un jour, hisser la Tunisie plus haut encore. Trop de contradictions Jemaâ, Ragued, Hagui, Mouelhi, Darragi, Traoui, Felhi, Z. Dhaouadi doivent quitter la sélection par la petite porte. Leurs visages illustrent l'échec. Ils ont été aidés par Maâloul. Ce dernier est l'un des rares entraîneurs ayant défrayé la chronique par des déclarations contradictoires. Ses sorties médiatiques ont été du pain béni pour la presse nationale. A un moment, ses sorties ont créé un climat délétère au sein de la sélection après ses démêlés avec l'Espérance Sportive de Tunis. Toutes ses déclarations hasardeuses ont terni encore plus son image avec, bien sûr, une élimination face au Cap-Vert. En termes de bilan, il n'a pas atteint les objectifs que lui a fixés la FTF : se qualifier au Mondial Brésil 2014 et faire bonne figure à la Chan. Peut-être que ces objectifs étaient trop élevés pour lui, compte tenu du rendement de paille de ses pseudo-joueurs mais il les a acceptés. Donc, c'est un échec pour lui, pour la FTF et pour nos joueurs professionnels, à l'image de Hagui, Darragi, Traoui, Youssef M'sakni (qui n'est plus le joueur doué que l'on connaît). Mauvais choix de la FTF La FTF, avec son président Wadii Jery lors de ces derniers mois, a brillé par ses mauvais choix concernant la sélection nationale. D'abord en la confiant à Nabil Maâloul, ensuite, en engageant cinq entraîneurs avec ce dernier. La nomination de Maâloul n'a obéi à aucune logique, sauf celle de faire plaisir à Maâloul. S'il y a une raison au déclin du niveau des équipes nationales, c'est bel et bien l'absence d'une sélection technique en mesure de les chapeauter et mettre en place une philosophie typiquement tunisienne (et pas de plagiat du foot français) qui capitalise sur les points forts du joueur national. Qu'on le veuille ou non, le championnat national n'enfante plus de grands joueurs en mesure de prétendre endosser le maillot national. Loin de rabaisser qui que ce soit, rares sont les joueurs exerçant en Tunisie et même à l'étranger (sauf Saber Khalifa et Abdennour quand il évolue avec Toulouse) capables d'ajouter le plus à la sélection. Les clubs endossent également une grande part de responsabilité dans le déclin du football national au niveau des sélections puisqu'ils sont incapables de former de grands joueurs.