• Des mécanismes ont été mis en place afin d'analyser de façon approfondie et pertinente les tendances du marché de l'emploi. • La Convention tuniso-française en matière d'émigration permet chaque année à 9.000 Tunisiens d'avoir un emploi rémunéré ou saisonnier ou un stage professionnel. • Il est prévu la création, au cours de cette année, de 70.000 postes d'emploi nouveaux pour couvrir 83.3% des demandes additionnelles Le marché de l'emploi ne cesse de connaître une évolution constante compte tenu du nombre d'offres et des demandes d'emploi qui parviennent régulièrement aux différents bureaux de l'emploi et du travail indépendant situés dans les différentes régions du pays. Des mécanismes ont été mis en place afin d'analyser de façon approfondie et pertinente les tendances du marché de l'emploi. Ainsi, l'observatoire national de l'emploi assume un rôle important pour identifier les différentes compétences disponibles en complémentarité avec le dispositif national de la statistique. Le but étant de fournir à temps les statistiques et les études prospectives et sur la situation actuelle du marché de l'emploi. A noter que cette année, l'observatoire va axer ses travaux – en plus des études prospectives – sur le suivi de la situation du marché du travail en exploitant les résultats des différentes études élaborées. Connaître de près les prévisions des recrutements Une application informatique est mise en place pour assurer le suivi des diplômés de l'enseignement supérieur, les spécialités demandées, ainsi que les diplômes dont les titulaires trouvent des difficultés pour s'intégrer dans la vie active. En plus, l'observatoire compte étudier la contribution des programmes d'emploi disponibles dans l'effort national de l'emploi de cette catégorie des diplômés. Au programme également, l'évaluation des mécanismes et des programmes de l'emploi, la poursuite du recensement sur le terrain auprès des entreprises employeuses, notamment dans le secteur du textile et de l'habillement, ainsi que dans celui de l'hôtellerie. Dès lors, il sera possible de connaître de près les prévisions de recrutement des entreprises, leurs besoins en ressources humaines tout en définissant leur taux d'encadrement. D'autre part, une base de données sera installée pour assurer le suivi de l'intégration professionnelle des jeunes diplômés de l'enseignement et de la formation, et ce, en recourant à certaines sources comme les registres des caisses sociales et les établissements de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Des publications comportant les statistiques sont déjà disponibles grâce à un travail collectifs des différents intervenants dans le domaine. Favorisant la coopération avec les différents partenaires étrangers, l'observatoire compte conclure des conventions de partenariat, notamment avec les structures similaires européennes. L'avantage de ces conventions est qu'elles permettent de coopérer pour l'élaboration des études, d'évaluation et d'analyses du marché de l'emploi. Il s'agit aussi d'activer les conventions déjà conclues avec les structures se trouvant dans les pays où l'émigration organisée est possible dans le cadre d'un plan de travail efficient. Grâce à une coordination avec les réseaux d'emploi à l'étranger, les autorités tunisiennes concernées comptent tirer profit des opportunités d'emploi disponibles sur le marché mondial. A titre d'exemple, la Convention tuniso-française en matière d'émigration permet chaque année à 9.000 Tunisiens d'avoir un emploi rémunéré ou saisonnier ou un stage professionnel. La coopération dans ce domaine sera renforcée avec d'autres pays européens – comme l'Italie – ainsi qu'avec les pays du Golfe en vue de faire travailler un grand nombre de compétences tunisiennes... Le Canada et l'Australie offrent également des multiples opportunités d'emploi à exploiter. Compte tenu de plusieurs facteurs dont la conjoncture mondiale encore difficile, il est prévu la création au cours de cette année 70.000 postes d'emploi nouveaux pour couvrir 83.3% des demandes additionnelles contre 57.000 postes d'emploi couvrant 65% des demandes l'année précédente. L'effort se poursuit évidemment pour que la croissance retrouve son rythme normal. L'objectif est de réaliser 425.000 postes d'emploi au cours du prochain quinquennat et de réduire le chômage d'un point et demi à la fin de 2014.