Dans un gouvernorat comme celui de Kairouan, où le réseau ferroviaire est inexistant, les transports sont assurés par des moyens de transport publics (bus, louages) ou privés. Mais la préférence des citadins et des ruraux va pour les bus pour leur sécurité, leur ponctualité et leur tarif assez accessible. Notons que la Société régionale des transports de Kairouan (Soretrak), dispose de 129 véhicules dont 112 sont réservés au transport scolaire et universitaire, contre 126 recensés l'année écoulée. Et afin d'améliorer ses prestations, la société compte acquérir, fin 2013, 19 nouveaux bus pour un coût estimé à 5 milliards et demi. En outre, on est en train d'achever la construction d'un dépôt pour la maintenance des bus, et ce, sur la route d'El Baten. A côté de cela, on a pris un ensemble de mesures en vue d'assurer une meilleure exploitation des lignes reliant le chef-lieu du gouvernorat aux sièges des délégations, et d'offrir aux passagers les prestations de service appropriées, surtout que les bus de la société effectuent 850 navettes par jour. M. Mohamed Abbès Kraïem, chef du service commercial, nous explique que parmi ces mesures, il y a lieu de citer le système d'aide à l'exploitation et d'information des voyageurs, l'unification des versions des applications, l'économie d'énergie, la suppression des distances anarchiques et coûteuses et la mise en place du système GPS pour superviser le trafic de ses bus, ainsi que le respect du nombre et de l'horaire des navettes. A part cela, le nombre des abonnés est passé, de 24.631, l'année dernière, à 24.880 cette année. Néanmoins, dans beaucoup de zones rurales dont Gouiba (Hajeb El Ayoun), Jdayette (Bouhajla), Jabbès (El Ala) et d'autres localités, les élèves refusent d'acheter des abonnements et veulent à tout prix emprunter les bus gratuitement. En cas de refus du chauffeur, les véhicules sont alors saccagés.