Le feuilleton de la présidence du club n'est pas près de connaître son épilogue. Jamel Atrous ne serait plus à la barre. Même chose pour Chérif Bellamine. Dans ce cas, Kamel Idir pourrait revenir pour un nouveau mandat. Rarement, pour ne pas dire jamais, dans les annales du club, intersaison n'a été aussi interminable et mouvementée. Ce que vit actuellement le Club Africain sort de l'ordinaire. Reprenons les faits dans leur chronologie. Le 30 mai dernier, le bureau directeur du CA, Kamel Idir en tête, présente sa démission. De ce fait, l'assemblée générale élective était officiellement annoncée au lendemain, le 31 mai. Premier coup de théâtre, l'assemblée générale est reportée à une date ultérieure. Juste après, le comité des sages approuve la nomination de Jamel Atrous en tant que président du club et qui devait être secondé par Mohamed Ali Klibi comme premier vice-président. Les deux hommes prennent leurs attaches et commencent à contacter des entraîneurs, notamment Ben Chikha, le Hollandais Wotte et récemment le Roumain Balaci qui avait fait les beaux jours du CA en 1991-1992. Seulement voilà, l'assemblée générale élective non tenue jusqu'à ce jour, Jamel Atrous et Mohamed Ali Klibi ne pouvaient pas juridiquement représenter le club. A juste titre, le contrat signé par Seïf Ghezal au profit du CA était caduc. La cerise sur le gâteau sera la mise à l'écart de Jamel Atrous. La nouvelle est tombée comme un couperet dimanche dernier. Deux actes en vue Fin du premier acte. Deux autres vont suivre. Le comité des sages a injecté Chérif Bellamine sur la scène, comme pour tester l'opinion publique. Refus total de la part des supporters clubistes. Statu quo donc et retour à la case départ. Entre-temps, l'équipe a repris le chemin des entraînements le 12 juin sous la férule de Adel Sellimi, le probable adjoint du nouvel entraîneur qui se fait attendre. On a voulu tâter le pouls des fans en quelque sorte. Ces derniers ont réagi à leur façon. Hier soir, une nouvelle réunion du comité des sages devait se tenir, pour trouver un président au CA. Et si c'était de nouveau Kamel Idir avec comme garantie de former son bureau directeur. L'hypothèse n'est pas à écarter. A moins qu'un autre nom ne surgisse en dernière minute. Attendons voir. Le plus urgent aujourd'hui, c'est de boucler ce dossier et de s'atteler à la tâche. Il est clair qu'au Club Africain, le temps n'a pas de valeur. Erreur, car une saison harassante attend l'équipe avec les échéances nationales et continentale. Le flou persiste, et il est temps d'y remédier. Sans oublier aussi que sur le marché des recrutements, rien n'a été fait.