Certains parmi eux avaient été capturés en 2010 dans l'affaire terroriste de Soliman Les forces de sécurité poursuivent leurs opérations de ratissage à Sidi Bouzid et des arrestations de présumés terroristes sont en cours, selon les sources sécuritaires. La ville de Sidi Bouzid a connu dès jeudi une vaste opération qui a été lancée très tôt le matin par des unités des forces de sécurité intérieure et de l'armée. Lesquelles ont utilisé des véhicules blindés et des hélicoptères militaires. Selon des sources sécuritaires, une première action a été menée dans la localité de Oum Laâdham, de la délégation ouest de Sidi Bouzid (à 12 km du centre de la ville). Des unités de la brigade antiterroriste, des forces spéciales de l'armée et de la Garde nationale ont effectué une descente dans une maison où elles ont pu arrêter dix individus en possession de deux kalachnikovs, de pistolets et d'une quantité importante de munitions. Trois femmes niqabées faisaient partie de ce groupe de terroristes interpellés et conduits, sous haute protection sécuritaire, au poste de la Garde nationale de Sidi Bouzid. Et, d'après les premières informations concernant ces terroristes, il s'est avéré que certains parmi eux avaient été capturés en 2010 dans l'affaire terroriste de Soliman et libérés après la révolution grâce à l'amnistie générale. La localité de Oum Laâdham a été complètement encerclée et décrétée zone sécuritaire fermée. Une opération de ratissage a été engagée avec l'aide des hélicoptères, alors qu'on a évacué quatre écoles primaires (fermées depuis): celles de Sadikia, Abou Bakr Gammoudi, Oum Laâdham et Ktaifia. Selon des sources sécuritaires, une explosion a été entendue en provenance de la maison avant la descente et des échanges de tirs ont été enregistrés juste après. Affrontement à Jebel El Hamra Rappelons que durant cette même journée de jeudi, vers 16h, des affrontements ont eu lieu entre les forces de sécurité et un groupe armé à Jebel El Hamra dans la délégation de Sabala, à 17 km de cette ville, dans la région sud du gouvernorat. Les forces spéciales de la Garde nationale, des unités antiterrorisme et de l'armée ont fait usage de véhicules blindés et d'hélicoptères militaires pour quadriller la zone. Outre les informations sur des échanges de tirs avec un groupe terroriste, aucune information n'a filtré à propos d'arrestations ou autres. Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur, qui n'a pas donné jusque-là d'informations sur les deux opérations, a publié jeudi soir, à 18h00, un communiqué sur sa page officielle Facebook indiquant «son étonnement de l'insistance de la part de certains médias à diffuser des informations sécuritaires qui pourraient mettre en danger les opérations sécuritaires sur le terrain». Le ministère de l'Intérieur a appelé, dans ce même communiqué, les médias à attendre les informations officielles dans ce genre d'opérations sécuritaires et militaires.