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Le «statut avancé» en stand-by
Tunisie-Union Européenne
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 12 - 2013

Instabilité politique, insécurité, transition démocratique : la Tunisie semble aujourd'hui davantage s'éloigner du statut avancé que de s'en rapprocher
Une année après le démarrage des négociations le 17 novembre 2012 à Bruxelles entre les responsables tunisiens et de l'Union européenne qui devraient aboutir à accorder à la Tunisie le statut de partenaire avancé, le processus de ces négociations est encore en stand-by, et pour cause : le gouvernement tunisien néglige ce dossier qui ne figure pas parmi ses priorités.
«La Tunisie n'est pas parvenue à avoir le statut de partenaire avancé avec l'Union européenne étant donné la sévérité des critères imposés par l'Europe et auxquels le pays ne répond pas pour le moment», souligne M. Ahmed Driss, directeur du Centre des études méditerranéennes et internationales, à l'ouverture de la conférence internationale portant sur le thème «Tunisie-Union européenne : une année du statut avancé?».
L'instabilité politique et l'insécurité en Tunisie sont à l'origine de cette réticence, qui remet en question tout le processus.
Un partenariat déséquilibré...
Faut-il rappeler qu'à l'origine l'ouverture des négociations entre les deux partenaires a été facilitée par la nouvelle situation politique en Tunisie, qui est sur la voie de la transition vers la démocratie. Avant le 14 janvier 2011, «il était inconcevable que le statut des relations de la Tunisie avec l'Union européenne s'améliore vu la fermeture du régime et son obstination à pérenniser sa mainmise sur l'Etat et sur la société alors que l'Union européenne recommandait d'opter pour l'ouverture».
Deux ans après la révolution, ledit accord a vu le jour, que le gouvernement et les différents experts et acteurs économiques considèrent comme une grande avancée dans les relations tuniso-européennes permettant notamment d'intensifier les échanges bilatéraux. Cet accord vise à créer un espace économique commun qui ouvre des perspectives aux exportations tunisiennes sur le marché européen.
«Toutefois, certains disent que cet accord ne comporte pas que des avantages. Certes, les marchés européens s'ouvriront devant les produits tunisiens, mais en contrepartie nos marchés devront accorder les mêmes traitements aux produits européens». Or, il est opportun de rappeler que plusieurs secteurs (en particulier agricoles, industriels, etc.) ne sont pas assez solides aujourd'hui pour faire face à la concurrence européenne.
... et une politique du «more for more»
Par ailleurs, ce qui entrave la concrétisation de cet accord, c'est le souci que manifeste l'UE en prêtant une attention particulière aux aspects sécuritaires, «d'où l'impérative nécessité de rester vigilant et de négocier rigoureusement les conditions de mobilité des personnes».
A l'évidence, la reconnaissance du statut avancé à un pays tiers est considérée par l'UE «comme un moyen de mettre en application l'un des éléments importants de sa politique de voisinage, à savoir la notion du "more for more" qui signifie littéralement plus de coopération et plus d'ouverture du marché européen et une accessibilité aux politiques européennes en contrepartie de la mise en place de la démocratie et de l'Etat de droit». Cet accord incite l'Etat tunisien à promouvoir le respect des engagements démocratiques et à mener les réformes nécessaires à cet égard.
C'est dire que «toute entrave dans ces projets pourrait compromettre cet accord. L'UE pourra ainsi pleinement accompagner la consolidation de l'Etat de droit et l'approfondissement de la transition démocratique en Tunisie de manière à empêcher tout retour en arrière des libertés fondamentales et des droits de l'homme».
Autant d'interrogations se présentent aujourd'hui : la conclusion de cet accord signifie-t-elle que l'UE considère que la Tunisie est définitivement sur la voie démocratique? «L'UE a certainement pris acte que le peuple tunisien a montré son aspiration à la démocratie, à un Etat de droit dans lequel les libertés sont respectées et dans lequel les règles de la bonne gouvernance sont mises en application».
La question qui se pose aujourd'hui avec insistance, une année après la conclusion de l'accord, est-ce que la Tunisie se rapproche ou s'éloigne du statut avancé, où en est-on de son application, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné? Certes, l'évolution de la situation politique en Tunisie a influé sur ses relations avec l'UE, qui exige aujourd'hui l'adoption d'une nouvelle approche des relations pour aider à faire avancer les réformes et soutenir la relance de l'économie nationale et la stabilité politique et sociale, et c'est ce qui manque le plus actuellement.


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