affirme l'ex-président de la CCA, qui a démissionné pour divergences d'idées avec le bureau fédéral actuel. Secouée par une crise de confiance et par six démissions du bureau actuel, la Fédération tunisienne de karaté vit dans une léthargie totale depuis la nomination de ce bureau fédéral qui a rétrogradé le karaté tunisien : démissions à la pelle, arbitres mécontents, corruption, un DTN qui fait la loi au détriment d'un président absent, un déficit de 180 mille dinars, une sélection nationale kata malmenée, un entraîneur national égyptien faible et sans idées, des manigances d'un DTN qui ne fait que noircir ce bureau fédéral à la dérive. Certes, il y a deux ou trois personnes qui connaissent le karaté, mais le reste ne connaît cette discipline que par le nom. A cette occasion, nous avons contacté M. Oussama Mnasri, ex-président de la commission d'arbitrage et ex-champion de karaté, pour nous parler de sa démission et de celle de cinq autres membres : «Nous avons démissionné en raison de divergences des points de vue avec le bureau actuel et surtout avec le président de la fédération qui est trop influencé par son directeur technique, Saïd Ben Hassen, qui prétend être le seul maître à bord et sans lui, ce bureau fédéral ne serait jamais élu. Je souligne aussi que les décisions se font toujours dans un café et que les réunions du bureau ne sont qu'une simple formalité. Avec ce bureau, tous les membres sont des figurants. Trop de dépassements de la part du DTN qui a franchi la ligne rouge. Je vous affirme que ce bureau fédéral ne respecte pas les décisions des PV de nos réunions. Après la démission des dix membres, ce bureau devrait être dissous. Il n'y a pas d'article 56 dans les statuts de la fédération parce que lors des derniers bureaux fédéraux provisoires, personne n'a osé rectifier le tir. Ainsi, les règlements généraux actuels de la FTK confirment que le bureau doit être dissous. Nous sommes en attente pour que ce mini-bureau fédéral n'ait pas le droit de gérer les affaires de la FTK». Il est bon de souligner que le forfait de l'équipe de Tunisie aux prochains championnats arabes de karaté, prévus à Doha, est une honte pour notre discipline. Il va porter préjudice à notre karaté qui a besoin de cette compétition pour remonter la pente. «Nous demandons énergiquement de la tutelle de respecter nos droits et les règlements généraux de la FTK», a souligné Oussama Mnasri, ex-président de la commission centrale d'arbitrage.