L'accord signé permettra à la BTK d'accompagner un plus grand nombre de petites et moyennes entreprises La BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) a octroyé hier à la BTK une ligne de crédit de 40 millions d'euros. Il s'agit du premier engagement de la banque auprès du secteur financier tunisien. Ce prêt s'inscrit dans le cadre d'un programme financier avec la BTK qui prévoit, par ailleurs, une ligne de financement des échanges internationaux de 10 millions de dollars. Sachant que depuis le démarrage de ses opérations en Tunisie, en septembre 2012, la BERD y a investi 133 millions d'euros dans neuf projets. Lors de la cérémonie de signature, qui a eu lieu au siège de la BTK à Tunis, Houssein Mouelhi, directeur général de la BTK, a précisé qu'il s'agit d'une ligne qui servira à financer les PME, rappelant à ce propos que «l'économie tunisienne est portée par de grands groupes, mais également par un tissu de petites et moyennes entreprises, moins visibles et peu connues, mais créatrices de valeur et d'emplois», et d'ajouter «dans le contexte économique lié à la transition politique, ce sont ces dernières qui rencontrent le plus souvent des difficultés pour financer leurs projets». H. Mouelhi pense, en outre, que l'accord signé permettra à la BTK de pouvoir accompagner un plus grand nombre de TPE et PME. La spécificité de cette opération réside, selon lui, dans le fait qu'elle intervient dans un contexte particulier de transition marquée notamment par la baisse notable de la note souveraine du pays. Un tel accord serait, ainsi, «un signal de reprise», ajoute-t-il. De son côté, Francis Malige, directeur du département Institutions financières de la BERD, a déclaré: «La BERD se félicite que son premier prêt au secteur financier tunisien ait pour but d'aider les TPE et les PME, cruciales pour un développement durable de l'économie réelle du pays». Il a, par ailleurs, noté qu'en coopération avec la BTK, la BERD pourra soutenir le nombre croisant de ses clients TPE et PME et que ce projet permettra d'apporter à ces entreprises davantage de ressources à long terme, au moment où leur accès au financement reste limité.