Radiation de la société Servicom    ENNAKL Automobiles: Les dividendes seront mis en paiement le 10 juillet 2024    Attendu : Les USA Washington s'opposent à l'action de la CPI contre Israël et Netanyahu    Météo: Temps pluvieux et baisse des températures    Kaïs Saïed, détenus politiques, Ons Jabeur… Les 5 infos de la journée    Tunisie | Le président Saïed met en garde contre toute tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat    Bourse de Tunis : Le Tunindex entame la semaine en légère hausse    Tunisie – Augmentation des prix de 320 médicaments produits localement    Tunisie – Jumelage entre l'amphithéâtre d'El Jem et le Colosseo de Rome    WTA 1000 de Madrid : Ons Jabeur va en quarts    Tunisie – Saïd appelle à développer davantage les relations fructueuses avec la Hongrie    Traite des personnes et blanchiment d'argent : un réseau criminel démantelé    Hand – Coupe de Tunisie : programme des quarts de finale    Non, le Sénégal n'a pas adopté la langue arabe à la place du français    Palestine occupée : plus de 200 colons profanent la mosquée d'Al-Aqsa    Ecosse : Le premier musulman nommé Premier ministre a tenu à peine un an, démission forcée…    HAYA : Journée sportive pour le jeunesse    Les détenus politiques entament une grève de la faim ouverte    TotalEnergies : « Les idées ont besoin d'énergie pour grandir ! »    Bonne nouvelle pour les pluviophiles: La pluie devrait faire son grand retour demain [Vidéo]    Un bus reliant la gare TGM à l'aéroport Tunis Carthage est mis à disposition des voyageurs    Décès de Noureddine Ketari    Journées Romaines de Thysdrus : retour en vidéos sur la manifestation qui a animé la ville d'El Jem    Les étudiants tunisiens manifestent pour une Palestine libre et indépendante    Monastir : des voyous s'attaquent aux citoyens et sèment la terreur    Evénement «Robotic Space 3.0» : Intégrer l'intelligence artificielle dans l'éducation    Conférence de la ligue des parlementaires : Le soutien de la Tunisie au peuple palestinien est indéfectible    COMMENTAIRE | Entre Mai 1968 et Avril 2024 : les étudiants donnent de la voix et montrent la voie !    Colloque : Pour un accès équitable à la Justice    Commissions régionales – Suivi du programme des sociétés communautaires : Les sociétés communautaires proposent un nouveau modèle de développement    Maidani Dhaoui : non, il n'y a pas lieu de parler de moutons à deux mille dinars !    Le Groupe CARTE rend hommage à Afifa Boughzou    Les finances des ménages – Analyses des simulations : A combien se chiffre le salaire décent pour les Tunisiens ?    Magazine de l'Union de Radiodiffusion des Etats Arabes : Conquérir un public autre qu'arabe    ECHOS DE LA FILT | Pavillon de l'Italie, invitée d'honneur : Les enfants à la découverte de Pimpa di Altan et son voyage en Italie    «META MORPHEE» de Thomas Egoumenides à Yosr Ben Ammar Gallery jusqu'au 11 mai 2024 : Poétisation et apologie de l'obsolète    Joueurs agressifs sur les terrains : Pourquoi pas un contrôle antidopage ?    La Tunisie, 2e pays à l'échelle arabe en nombre de chercheurs    Moez Soussi : nous figurons, officiellement, sur la liste noire du FMI    Le SRS lance son académie de basket Ball : Une tradition restaurée !    Moez Ben Salem à la tête de la Société africaine de dermatologie et de vénérologie    Une première en France : Le gouvernement annonce une plainte contre Mélenchon    Elections de la FTF : rejet de l'appel de Wassef Jlaiel, réexamen des listes de Ben Tekaya et Tlemçani    Ons Jabeur en huitième de finale du tournoi de Madrid    Gianni Infantino félicite l'EST pour sa qualification à la coupe du monde des clubs 2025    Omar El Ouaer Trio et Alia Sellami au Goethe Institut Tunis pour célébrer la journée internationale du Jazz    Sousse - L'Institut français de Tunisie inaugure un nouvel espace dédié à la jeunesse et à la coopération    Hédi Timoumi : certains donnent des cours d'histoire sans l'avoir jamais étudiée    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



De réelles potentialités de développement
Energies renouvelables
Publié dans La Presse de Tunisie le 31 - 01 - 2014

Si le domaine de l'énergie solaire demeure excessivement cher et hors de portée pour une économie nationale à genoux, c'est parce que le monopole est toujours détenu par quelques pays dont les Etats-Unis d'Amérique, l'Allemagne, le Japon et dernièrement la Chine
Qui dit énergies renouvelables dit notamment énergies éolienne et solaire. Les deux dépendent étroitement de la nature, une nature généreuse qui nous est éminemment favorable mais qu'on exploite toujours mal. A qui la faute? Et à qui adresser les premiers reproches? Est-ce à ces professionnels du verbe, à court de vision stratégique, ou à ces experts et acteurs du monde des affaires qui peinent encore à voir grand et à se pencher sur un secteur représentant un grand enjeu stratégique pour l'économie nationale et mondiale?
Décidément, les deux , au vu du volume de l'action sur le terrain. Mais le tableau aurait été davantage noir n'eût été l'exception faite par ces Tunisiens qui réfléchissent, qui parviennent à suivre les mutations de l'économie mondiale, qui s'activent et qui savent voyager en toute autonomie, sans aucun apport de l'Etat, en terre d'Afrique. Leurs mots d'ordre ne sont autres que travail et intelligence stratégique.
Ces professionnels réalisent que le secteur des énergies renouvelables a un grand avenir, tout autant qu'il peut servir l'économie nationale dès lors qu'il est sciemment exploité. M. Youssef Kallouche, directeur de «Studi», bureau d'études composé essentiellement de hautes compétences tunisiennes, cultive la même orientation. Selon lui, le secteur des énergies renouvelables comprend l'énergie éolienne (énergie renouvelable qui récupère l'énergie du vent), l'énergie solaire, l'énergie hydraulique (énergie fournie par le mouvement de l'eau), l'énergie géothermique (provenant de la chaleur accumulée dans le sous-sol) et la biomasse ( extraction de l'énergie à partir de matières organiques d'origine végétale ou animale ou fongique par combustion).
Si le recours aux deux derniers types demeure très limité vu la rareté des ressources y afférentes, les deux premiers types représentent un grand espoir pour l'économie nationale. Deux types qu'il convient encore de classer, selon le degré de faisabilité de chacun. De ce point de vue, le même interlocuteur fait observer que quoique les éoliennes opérationnelles fournissent aujourd'hui 240 MW, la production demeure très en deçà des besoins réels du pays. Selon M. Kallouche, il y a de quoi être optimiste, quand on sait que la production augmentera jusqu'à 1130 MW en 2020 et 1840 MW en 2030 avec l'installation de nouvelles centrales, conformément à l'étude stratégique réalisée par l'Agence nationale des énergies renouvelables. Mais il faut également focaliser l'intérêt sur l'énergie solaire. Cette dernière comprend deux grands domaines, à savoir le système CSP (concentrateurs solaires pour l'énergie solaire thermodynamique) et le système photovoltaïque (transformation directe des rayons solaires en énergie électrique). S'agissant de ces deux domaines, M. Kallouche salue l'initiative prise pour l'installation d'une centrale solaire photovoltaïque de 10 MW à Tozeur et d'une centrale de concentrateurs hybrides CSP à Akarit, à 30 km de Gabès. Deux centrales dont l'étude de faisabilité et d'aménagement a été réalisée par le bureau d'études tunisien sus-mentionné.
Il est vrai, souligne M.Kallouche, qu'une production à raison de 10 MW n'est pas grand-chose quand on sait que la Steg produit 4000 MW, Toutefois cela peut être considéré comme un pas significatif dans le sens de bâtir un meilleur avenir. Un avenir qu'il faut savoir préparer en œuvrant à doter les jeunes compétences tunisiennes du savoir-faire et de l'expertise nécessaires. Car si le domaine de l'énergie solaire demeure excessivement cher et hors de portée pour une économie nationale déjà à genoux (trois fois plus cher que le classique pour le solaire photovoltaïque et six fois plus cher pour les concentrateurs hybrides) c'est parce que le monopole est toujours détenu par quelques pays dont les Etats-Unis d'Amérique, l'Allemagne, le Japon et dernièrement la Chine. D'où la nécessité pour nous Tunisiens, selon notre interlocuteur, d'agir en temps opportun et avant qu'il ne soit trop tard pour acquérir les connaissances permettant d'exercer non seulement sur le plan local, mais aussi sur le double plan régional et international. D'ailleurs, c'est grâce à cette vision stratégique et à une expertise tunisienne que la Studi est parvenue à développer son activité pour l'étendre vers les voisins, dont l'Algérie et la Libye ainsi que vers d'autres pays africains, dont le Sénégal, le Gabon, le Cameroun et la République du Congo, entre autres.
Une chose est sûre, au demeurant: le salut vient de ceux qui s'activent, ceux qui, dotés d'une intelligence stratégique, s'avèrent résolument tournés vers l'avenir. Car celui qui veut aller loin n'a qu'à ménager sa monture.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.