Le Front populaire tient un meeting à Béja Hamma Hammami, porte-parole officiel du Front populaire, a demandé, hier au gouvernement de Mehdi Jômaa, lors d'une cérémonie marquant le ler anniversaire du discours prononcé par le martyr Chokri Belaïd, à l'espace culturel «l'église» à Béja, le 3 février 2013, de «créer une commission d'enquête sur l'assassinat des martyrs». Il a, encore, revendiqué la dissolution des ligues de protection de la révolution, la révision du budget de l'Etat et la rectification de la politique étrangère de la Tunisie. Il importe d'après lui, en cette période, de sauver la Tunisie au plan sécuritaire et économique, en vue de parvenir à des élections libres et transparentes. Hamma Hammami a affirmé lors d'un meeting auquel ont assisté les secrétaires généraux du Front populaire et les familles de martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, que «la nouvelle Constitution est celle des forces démocratiques, appelant le peuple tunisien à militer pour son entrée en vigueur». Zied Lakhdhar, secrétaire général du parti unifié des patriotes démocrates «Watad», a souligné que cette rencontre témoigne de «la détermination à dévoiler toute la vérité et à évaluer les acquis réalisés en Tunisie, dont notamment la Constitution». Il a indiqué que «l'acceptation du nouveau gouvernement est une concession pour l'intérêt du pays». De son côté, M'barka Brahmi, veuve de Mohamed Brahmi, a exprimé sa fierté pour «le départ du gouvernement de la Troika après les actions menées par le Front populaire». Mongi Rahoui, membre de l'Assemblée nationale constituante, pour le Watad, a affirmé à l'agence TAP que «le Front populaire va surveiller le gouvernement et attend de lui qu'il mette en application la feuille de route, notamment pour ce qui est des dossiers de la sécurité, de l'économie et de l'instauration d'un climat électoral propice». Un hommage a été rendu à cette occasion aux familles des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi et au martyr Mohamed Toujani, membre de la Garde nationale à Béja.