Le ministre libyen de l'Intérieur, demain à Tunis en vue d'un accord La situation au terminal frontalier de Ras Jedir a été au centre d'une communication téléphonique, hier matin, entre le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, et le président du Congrès général national libyen, Nouri Abou Sahmin. Selon un communiqué de la présidence de la République rendu public hier, l'entretien a permis d'examiner les moyens d'assurer la réouverture du point de passage frontalier et d'améliorer les conditions sécuritaires et économiques des deux côtés de la frontière entre les deux pays frères. Le programme de la visite, prévue en Tunisie, du ministre libyen de l'Intérieur à la tête d'une délégation de haut niveau de son pays pour examiner avec son homologue tunisien la situation au point de passage de Ras Jedir, a été également évoqué lors de la conversation téléphonique, précise le communiqué. Marzouki a convenu, samedi, avec le Premier ministre libyen par intérim, Abdallah Al-Theni, de l'envoi, à Tunis, d'une délégation libyenne de haut niveau conduite par le ministre de l'Intérieur pour des pourparlers avec son homologue Lotfi Ben Jeddou au sujet de la réouverture du terminal frontalier de Ras Jedir, au cours des jours à venir. Les entretiens bilatéraux seront axés sur les garanties pour le respect de la dignité des usagers tunisiens et libyens du terminal. La situation dans la délégation de Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine), après la fermeture du terminal frontalier de Ras Jedir et les moyens de réaliser les projets en suspens dans la région étaient, également, au centre de la rencontre qui a eu lieu samedi entre Marzouki et des représentants de la société civile de la région. De son côté, «le ministre de l'intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a eu un entretien téléphonique avec son homologue libyen, Salah Mazek, dans le cadre de la coordination entre les gouvernements tunisien et libyen, concernant la situation du poste frontalier de Ras Jedir, dans la délégation de Ben Guerdène (Gouvernorat de Médenine)», a déclaré hier, à l'agence TAP, Mohamed Ali Laroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur.