La municipalité de la Ville des roses semble résolue à mettre le paquet pour relooker la voirie. Il était temps ! Il n'y a pas photo: la municipalité de l'Ariana est aujourd'hui embarquée dans un audacieux programme d'embellissement qui devra, à moins d'un imprévu de dernière minute, toucher toutes les structures de la voirie que compte la commune. En effet, des cités Ennasr I et II à El Manazeh, en passant par Ariana-Ville, Riadh El Andalous et l'Ariana Supérieure, c'est un joli coup de lifting que sont en train de s'offrir tous ces arrondissements municipaux. Les chantiers y sont partout, ou presque, et des entreprises privées de travaux publics s'y activent, bulldozers et autres engins à l'attaque. Un seul «ennemi» à éliminer : les nids-de-poule, bête noire des automobilistes, verront désormais leur ‘‘mise à mort'' prochaine, face à l'avancée «ravageuse» du bitume. «Cette campagne est à saluer chaleureusement», jubile un habitant de la ville des roses, qui met l'accent sur la nécessité de «ne pas s'arrêter en si bon chemin, notre calvaire ayant assez duré». Obligation de suivi D'un coût estimé à plus d'un million et demi de dinars, ledit projet a déjà atteint 80% de ses étapes d'exécution. Son achèvement, prévu au mois d'août prochain, devra profiter aux principales artères de la commune, particulièrement celles de la cité Ennozha qui furent, jusqu'ici, les plus délaissées, au point de se transformer, à la première pluie, en bourbiers. Or, le grand problème concerne le retard accusé par les travaux lancés dans certaines zones, notamment ceux entrepris dans le tronçon allant du centre-ville à la Nouvelle-Ariana. Là où les interruptions des travaux de bitumage sont malheureusement devenues plus fréquentes, pour des raisons qu'on dit purement techniques. Au grand dam des automobilistes, mais aussi des innombrables propriétaires de boutiques de commerce longeant cette avenue névralgique de la cité. «Quand il pleut, c'est la menace des inondations qui nous guette, et quand il fait chaud, c'est la poussière qui nous prend à la gorge», se lamente un traiteur du coin, qui s'élève énergiquement contre la fréquence des interruptions des travaux qui perdure, «tout en exhortant la mairie à faire de son mieux pour maintenir la pression sur l'entreprise chargée de ce projet». Dans la foulée, «l'Hôtel de Ville» est en train, à coups d'acrobaties, de... limiter les dégâts. Et cela, d'une part, par l'imposition d'un suivi plus rigoureux sur la poursuite des travaux, et, d'autre part, par l'organisation de campagnes de propreté ouvertes aux bénévoles parmi le tissu associatif, l'objectif suprême étant d'aborder la saison des grandes chaleurs suffisamment «vacciné» contre tous les maux portant préjudice à l'environnement.