Le plus dur reste à faire dans le match de vérité, mardi face à Tozeur, soutiennent les Stadistes Quelques instants après la victoire des siens à Béja, le coach stadiste était le premier à admettre que le chemin restait long et tortueux. «Nous n'avons accompli que la moitié du parcours, mais le plus difficile reste à faire, insiste-t-il. Tozeur ne sera pas facile à battre. Pourtant, sans parti pris aucun, je crois que nous avons largement les moyens de remporter ce match décisif. Nos prestations face au CA, CSS et à Béja sont là pour en témoigner. La qualité y est. Souvent, seuls le réalisme et l'efficacité nous ont pénalisés. A Béja, nous savions qu'il fallait marquer les premiers afin de gérer comme nous l'entendions une partie très dure au plan mental. Nous aurions même dû faire le break, ce qui nous aurait offert une suite de match beaucoup plus tranquille», analyse-t-il. Une pression de bon aloi Le même constat est effectué par le secrétaire général stadiste, Ayatollah Hlaïem : «Nous avons jubilé deux petites heures avant de revenir illico presto à nos moutons, comme on dit, raconte-t-il. Le Stade n'est pas toujours hors danger, mais il a fait un pas très important en direction du sauvetage. Je dois vous avouer que je n'ai pas, personnellement, été au stade afin de respecter le quota des six personnes qui doivent accompagner l'équipe visiteuse. Nous avons été rassurés par l'organisation dans le stade et par l'arbitrage. Tous deux ont été impeccables. Je crois à cet égard que la pression que nous avions mise n'a pas été vaine», relève-t-il. Dridi suspendu Chapitre disciplinaire, Mohamed Ben Hassana n'a pas ménagé les joueurs lorsque la partie s'était durcie. Au moins quatre joueurs stadistes ont été avertis : Mohamed Ben Ali, Hatem Béjaoui, Hamdi Kasraoui et Amir Dridi. Soit rien que des défenseurs. «Malheureusement, notre tour de contrôle Dridi sera absent face à la Palme, mardi prochain au Zouiten. Il a pirs son troisième carton suspensif. En revanche, un carton a été retranché du capital de Kasraoui, ce qui lui évite d'être suspendu dans le match de vérité. Il s'est, du reste, racheté de la plus belle façon qui soit, mercredi à Béja, sortant des parades époustouflantes. Il illustre un peu la qualité certaine des joueurs qui composent notre effectif. J'aimerais tant tomber en Coupe de Tunisie contre un grand club afin de montrer que le ST sait jouer au foot. Nous serons libérés dans cette épreuve, je l'espère», souligne le porte-parole du club du Bardo. Un quota à la hausse ? Les dirigeants «rouge et vert» espèrent disposer d'un quota de spectateurs supérieur aux 2.000 personnes jusque-là admises au Zouiten. Doubler ce quota de supporters tous installés sur les gradins ne ferait de mal à personne, argumente le club du Bardo qui espère trouver une oreille attentive de la part des autorités sécuritaires.