Raymond Domenech et le président de la FFF ont été entendus par les députés de la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale sur le fiasco de l'équipe de France en Afrique du Sud "On n'apprend pas grand-chose". C'est le député UMP des Bouches-du-Rhône Renaud Muselier (sorti prématurément). Le président démissionnaire de la Fédération française de football et le sélectionneur du Mondial Raymond Domenech ont été entendus hier par la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Une séance qui se déroule à "huis-clos". Aucun journaliste n'a été admis dans la salle mais le député UMP Lionel Tardy a relayé une partie des échanges sur son fil twitter, avant de se voir décerner "un carton rouge" par ses collègues. A lire Lionel Tardy, c'est sur le refus des Bleus de s'entraîner que débute l'audition d'Escalettes. "Dans le bus, j'ai été confronté à un mur jamais vu au cours de mes 50 ans dans le foot," raconte Escalettes à propos de la discussion entamée avec les joueurs à l'annonce de leur grève. Ses commentaires sont cinglants. Il évoque un "bus de la honte" et des "enfants gâtés et pourris" selon Tardy. "En foot comme ailleurs, les choses évoluent plus vites que les institutions", précise Escalettes, ancien dirigeant des amateurs critiqué pour... son amateurisme. "Le modèle associatif pur et dur est dépassé en terme de gestion." Pour Raymond Domenech, "la une de L'Equipe a tout déclenché." La une? Celle du 19 juillet, montrant un Anelka insultant son sélectionneur à la mi-temps de France-Mexique (0-2). Le président du groupe UMP Jean-François Copé l'interroge sur son refus de serrer la main du sélectionneur de l'Afrique du Sud à l'issue de l'ultime match des Bleus. Domenech explique que c'est sa réponse aux "violentes" critiques émises par Parreira à l'encontre de la France et son équipe après la main de Thierry Henry.