Mahmoud Ouertani, directeur sportif, est une première étape du changement dans la continuité... On discute, on fait l'intermédiaire et on rapporte des confidences au sein du comité directeur, mais tout reste suspendu aux lèvres du président du club. C'est qu'il est le seul à «casquer» quand il s'agit d'effectuer des opérations de recrutement et... divers. On a oublié rapidement les déceptions de l'exercice qui vient de s'écouler pour consacrer tous les efforts à la préparation de la nouvelle saison, les défis étant énormes. Il est temps, après trois années de «gouvernance», de savoir distinguer le bien du mal. Il n'est pas facile de sevrer un public qui a pris goût à la course aux différents titres mis en jeu. Cette pression qui pèse sur les épaules d'une seule personne pourrait devenir insupportable au cas où le CAB ferait un mauvais départ comme ce fut le cas l'année passée. C'est dans ces conditions, pour le moins délicates, qu'on s'efforce donc au club nordiste d'éviter de commettre la moindre fausse note. Le temps de réflexion est plus que nécessaire. La première étape de ce «chantier ouvert» a été de nommer un directeur sportif, en l'occurrence Mahmoud Ouertani dont le rôle est la planification, le choix des joueurs, les départs... «Nous avons travaillé pendant une saison avec Mahmoud Ouertani et nous avons réussi dans certaines choses et échoué dans d'autres. Nous allons donc axer notre collaboration sur ce qui n'a pas marché et nous consoliderons les points positifs», affirme le président du CAB. «Concernant Nabil Kouki, il demeure à l'heure actuelle l'entraîneur de l'équipe cabiste et il entamera le préparation du nouvel exercice le 9 juin prochain, comme prévu», ajoute-t-il. Toutefois, il n'est pas exclu, selon une source proche du club, que les responsables bizertins fassent appel à un technicien étranger d'ici là. L'argument avancé par certains membres du comité directeur est qu'aucun objectif n'a été réalisé pendant le «règne» de Kouki. Mercato et F. Ben Mustapha Le premier responsable du CAB attend que la saison 2013-2014 soit terminée pour parler de recrutement par respect pour les clubs qui sont engagés en Coupe de Tunisie et en compétition(s) africaine(s), car la plupart des contrats des joueurs s'achèvent le 30 juin. Il ne libérera Rjaïbi et Youssoufa qu'à des clubs étrangers. Si ce n'était pas le cas, ils resteront au CAB. En revanche, Farouk Ben Mustapha pourrait quitter les lieux s'il reçoit une offre alléchante, supérieure à celle du club nordiste, sinon le gardien international enfilera de nouveau le maillot «jaune et noir» pour la prochaine saison. Il faudra, dans ce cas, renégocier le contrat, c'est-à-dire réviser son statut à la hausse. Pour information, Ben Mustapha a coûté au CAB 300.000 dinars l'année passée... au cours de laquelle il était avec les espoirs 8 mois durant!