Hassine Abbassi, S.G. de l'Ugtt, écarte l'éventualité de s'en remettre à l'ANC pour trancher La Conférence du Dialogue national n'est pas parvenue hier à trancher la question de l'ordre de priorité des scrutins présidentiel et législatif malgré une séance marathon, a annoncé le secrétaire général de l'Ugtt, Hassine Abbassi. Malgré le consensus qui s'était dégagé lors des séances précédentes en faveur de scrutins séparés, les divergences sont de nouveau de mise sur la question de savoir si l'élection présidentielle doit avoir lieu avant les élections législatives, ou vice versa, a ajouté Abbassi dans une déclaration aux médias à l'issue de la réunion, au Bardo. Un délai supplémentaire a été accordé aux chefs de partis politiques pour davantage de concertations sur la question, d'ici la reprise du Dialogue national, mercredi prochain à 15h00, a-t-il encore indiqué. Le secrétaire général de l'organisation syndicale a formé le vœu de voir la prochaine séance parvenir à débloquer la situation, assurant que les quatre parrains du dialogue ne ménageront pas leurs efforts pour tenter de rapprocher les vues des partis. Pour autant, il a écarté l'éventualité de s'en remettre à l'Assemblée nationale constituante pour trancher, seule, la question. «Ce n'est pas encore à l'ordre du jour», a-t-il dit, avant d'ajouter: «Nous parions encore sur le consensus pour parvenir à une décision à même de donner au peuple l'assurance que les élections pourront avoir lieu à l'échéance fixée, avant la fin de l'année en cours comme le stipule la Constitution». «Nous avons confiance en les partis qui nous ont habitués à assouplir leurs positions après l'intransigeance affichée lors du dialogue», a-t-il déclaré, exprimant le souhait de voir toutes les parties placer l'intérêt de la Tunisie au-dessus de tout.
