En 2013, plus de 65.000 touristes italiens ont visité la seule région de Kébili, ce qui place les Italiens au deuxième rang après les Espagnols A l'occasion du jumelage de Kébili et de la ville touristique italienne de Ascoli Piceno, proche de la capitale, Rome, un protocole de partenariat dans les secteurs du tourisme et de l'action municipale a été signé hier entre les deux villes. Pour la circonstance, une délégation tunisienne de responsables de la région de Kébili a effectué, du 26 au 30 juin,une visite à Ascoli. Figurent parmi la délégation le gouverneur, le maire de Kébili et le commissaire régional au tourisme de la région. Ce dernier a fait un exposé exhaustif sur les multiples facettes du tourisme saharien de la région qui constitue l'une des zones de prédilection des touristes italiens. Il a également donné un éclairage sur les opportunités d'investissement dans la région et les incitations spécifiques — elles sont nombreuses — consenties au profit des investisseurs au sud tunisien, ainsi que sur les zones d'aménagement touristique mises à la disposition des opérateurs. Le commissaire régional, Anouar Chetoui, a, par ailleurs, mentionné l'intérêt de plus en plus observé des investisseurs italiens à l'égard de Kébili — évoquant le projet d'un complexe touristique engagé actuellement par un promoteur italien d'un investissement global de huit millions de dinars. Et c'est le centre-ville de Kébili qui abritera ce complexe ayant déjà connu un avancement à hauteur de 30% après l'acquisition du terrain. Un autre projet italien à Kébili est actuellement en cours d'étude avancée et qui serait accompagné d'une école de formation dans le secteur dans la région. En termes de flux, l'on note que, parmi les nationalités européennes, les Italiens sont férus du produit saharien et grands consommateurs d'excursions dans le sud tunisien. En 2013, plus de 65 000 touristes italiens ont visité la seule région de Kébili; ce qui place les Italiens au deuxième rang après les Espagnols. Le jumelage entre Kébili et Ascoli et le protocole de partenariat seront ,selon Anouar Chetoui, d'un grand apport dans le renforcement des flux italiens d'autant plus que la région italienne présente un fort potentiel émetteur.