Le porte-parole du gouvernement, Nidhal Ouerfelli, a démenti, hier, dans une une déclaration à l'agence TAP, la démission du ministre de la Justice, Hafedh Ben Salah, de son poste. Tous les ministres s'étaient engagés envers le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaâ, lors de la formation du gouvernement, à œuvrer pour conduire le pays aux élections, dans la solidarité gouvernementale, a rappelé Ouerfelli, soulignant la détermination de la présidence du gouvernement à consacrer l'indépendance de la justice. Le ministère de la Justice a affirmé, hier, dans un communiqué, que le ministre Hafedh Ben Salah continuait à assumer ses charges à la tête du département. Le ministère admet toutefois que des difficultés sont apparues, ces derniers jours, au niveau de la gestion de certains dossiers relevant du service public de la justice. Des concertations entre le ministre et le chef du gouvernement à ce sujet ont permis de trouver une plateforme adéquate pour aplanir ces difficultés. De son côté, la présidence de la République a démenti, mardi, tout différend entre le président de la République, Moncef Marzouki et le ministre de la Justice, des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle Hafedh Ben Salah, au sujet du dossier des deux diplomates tunisiens qui étaient en otage en Libye. « La présidence de la République n'est pas au courant de ce désaccord présumé relayé par nombre de médias qui ont associé ce différend aux rumeurs autour de la démission du ministre de la Justice », a-t-elle précisé dans un communiqué. La présidence de la République tient à noter que le dossier de l'enlèvement des diplomates tunisiens avait été soumis à une cellule de crise qui regroupait des représentants de la présidence de la République, de la présidence du gouvernement, du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Justice, du ministère de l'Intérieur et du ministère de la Défense.