Hafedh Zallit assure l'ouverture, avec un spectacle intitulé «Fawdha» (anarchie)... Le coup d'envoi du festival d'été de La Goulette sera donné demain, vendredi 8 août, avec un programme qui comprend un carnaval, dont le départ aura lieu devant la maison de la culture de La Goulette pour se diriger vers la plage, et un spectacle de danse — théâtre intitulé « Fawdha » (anarchie), d'une durée d'une heure, qui sera présenté à ciel ouvert sur la plage. Le spectacle est censé se dérouler dans un endroit improbable. Une sorte de puzzle où les choses évoluent sans qu'on ne comprenne leur véritable existence. Les interprètes (Abir Souahi, Abdelaziz Touati, Ghassen Ghadhab, Marwen Ajroudi et Ahmed Tayaâ) entrent en scène comme s'il s'agissait d'un espace public contemporain. Les personnages sont, en effet, inspirés d'un monde imaginaire, existant en parallèle avec le monde réel : un univers contrasté, représenté par trois tableaux symbolisant la personnalité tunisienne. Le spectacle est fait de surprises, de fantaisie, à la fois noir et coloré, plein d'énergie, d'ironie et d'humour. Se libérer des pressions Hafedh Zallit, le producteur de la création de danse — théâtre, estime que «la danse est avant tout une évaluation de la vitalité de la relation entre l'homme et la nature en créant une harmonie par le déplacement du mouvement du corps et par la libération des pressions et de la peur». Au-delà de sa participation à l'ouverture du festival de La Goulette, qu'il considère comme un honneur pour lui et pour sa troupe, ce jeune producteur présentera son spectacle de danse soufi «Mourid» au festival de Sharja — capitale de la culture islamique cette année 2014 —, qui se tiendra du 29 août au 8 septembre. D'autre part, il prépare une nouvelle création théâtrale, «Néfiz», produite par le Centre national d'art dramatique de Médenine, adaptée du roman d'Ibrahim Kouni, qu'il mettra en scène avec Ali Yahyaoui. Le casting comprend plus de 12 comédiens, de musiciens et de danseurs. Hafedh Zallit a conçu et joué dans plusieurs créations artistiques et théâtrales comme le spectacle Hadhra de Fadhel Jaziri, présenté à l'ouverture du festival de Carthage de 2009, les pièces L'homme à l'âne du même Fadhel Jaziri, Darghouth Pacha de Moncef Souissi (2012), Errahib de Mounir Argui (2013) et il a réalisé plusieurs chorégraphies personnelles dont Chatah, avec laquelle il a participé aux Rencontres chorégraphiques de Carthage (2011).