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«Pour notre peuple qui a fait que notre Tunisie devienne éternelle» Election présidentielle - M. NOUREDDINE HACHED, CANDIDAT INDEPENDANT A LA PRESIDENTIELLE :
Avec près de 40 ans d'expérience dans les affaires publiques, le candidat promet de rendre agissante et efficace la fonction de président de la République «Je me porte candidat parce que je suis un fils de notre peuple qui a une dette envers lui, parce que je me sens prêt à assumer la présidence de la République et parce que j'ai une vision claire pour notre Tunisie éternelle et des propositions concrètes et réalistes». C'est ce qu'a déclaré M. Noureddine Hached dans un discours qu'il a prononcé samedi après-midi à Ben Arous en donnant le coup d'envoi de sa campagne pour l'élection présidentielle du 23 novembre. Et d'ajouter : «Je me présente aussi parce que je sais, grâce à une solide expérience à l'international, comment rendre la fonction présidentielle efficace et capable de proposer des solutions réalistes à des problèmes de développement». L'orateur a expliqué qu'en ayant assuré la fonction d'ambassadeur de Tunisie à Rome, Tokyo et Bruxelles, il a pu mesurer l'importance du rôle du chef de l'Etat dans la politique nationale intérieure et extérieure. Même si ses prérogatives sont limitées, il agit en faveur de l'unité du peuple et de la stabilité du pays, le respect des lois, la conduite des grands changements, en utilisant un outil de la démocratie directe : le référendum. Rappelant que les problèmes économiques et sociaux de notre pays sont connus, M. Hached a fait remarquer que notre peuple a besoin cette-fois-ci de bonnes intentions, de franchise et de travail, puis d'insister sur une valeur qui doit régner en maître sur tout le pays: la sincérité. «Notre peuple est un grand peuple», a-t-il encore fait remarquer. «Il plie mais ne cède pas. Et chaque fois qu'il est confronté à un danger, il l'affronte grâce aux moyens dont il dispose mais prépare les générations futures à prendre des armes beaucoup plus efficaces». C'est ainsi, a-t-il expliqué, qu'il a pu faire face à l'occupation grâce à l'engagement de ses fils vague après vague. Et c'est aussi de cette manière-là qu'il a mis fin à la dictature entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011. «C'est pour notre grand peuple que je m'engage, que je me donne entièrement et je ferai de chacun de mes 1.660 jours de présidence une occasion pour écouter, défendre, aider et participer à rendre justice à chacun de mes concitoyens». Revenant sur le processus électoral, M. Hached a lancé un appel aux deux millions de Tunisiens qui n'ont pas voté le 26 octobre dernier pour élire la nouvelle Assemblée du peuple afin qu'ils se rattrapent pour la présidentielle». «Chaque Tunisien doit se sentir dorénavant responsable et assumer son choix. Il n'aura plus à se lamenter comme au temps de la dictature. C'est pour cela que chaque citoyen doit bien choisir et prendre le temps de le faire». Exposant sa vision-programme, le candidat indépendant, qui bénéficie d'une longue expérience d'homme d'Etat (ancien PDG, ancien gouverneur, ancien ministre, ancien diplomate...), a insisté sur ses propositions en faveur des jeunes, du développement, de la sécurité et de la défense nationales et de la politique internationale de la Tunisie. Pour les premiers, il préconise d'instaurer un conseil des jeunes au sein de la présidence dans le cadre d'un pacte avec cette importante catégorie de la population. «Je m'engage à ne cautionner aucune mesure qui va à l'encontre des intérêts des jeunes», a-t-il martelé. Et de préciser qu'il userait de tous ses pouvoirs pour faciliter aux jeunes tout ce qui contribuera à leur épanouissement global. Pour le développement, le candidat a préconisé une refonte du découpement territorial avec l'instauration de districts avec des pouvoirs réellement décentralisés et élus. Pour sa politique de sécurité nationale, il propose la refonte du ministère de l'Intérieur que sera scindé en deux, un pour la gouvernance locale et la décentralisation et l'autre pour la sûreté nationale. «Les forces de sécurité bénéficieront de tous leurs droits en tant que citoyens mais à ce titre-là, elles se doivent de respecter les droits en assumant leur rôle vis-à-vis du reste des citoyens», a-t-il précisé. Et d'insister sur le crime de haute trahison envers la patrie de celui qui s'attaque aux forces de sécurité ou commet des actes terroristes contre la population.