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Croissance faible et prix en baisse dans la zone euro
International
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2000

Sans évolution claire et durable de la situation, la BCE pourrait finalement aller au bout
d'un assouplissement quantitatif
La croissance de l'activité a été moins forte que prévu en octobre dans la zone euro, malgré la poursuite d'un mouvement en profondeur de réduction des prix, ont montré mercredi plusieurs indicateurs qui ne devraient guère apaiser les tensions latentes au sein de la Banque centrale européenne (BCE).
Les entreprises réduisent leurs prix depuis plus de deux ans et demi et elles l'ont encore fait le mois dernier, à un rythme sans précédent depuis début 2010, en plein déclenchement de la crise des dettes souveraines dans la zone euro.
La faiblesse de la croissance aussi bien dans les services que dans l'industrie, malgré cette tendance de long terme à la baisse des prix, devait servir hier de toile de fond à la réunion de politique monétaire de la BCE. Les débats sont vifs entre banquiers centraux sur les outils à mettre en œuvre pour écarter le spectre de la déflation et sortir l'inflation, de seulement 0,4% en octobre, de ce que la BCE qualifie elle-même de «zone de danger» sous 1%.
Considéré comme un bon indicateur de l'activité, puisqu'il s'appuie sur le sentiment de milliers d'entreprises à travers le continent, l'indice composite des directeurs d'achat (PMI) de Markit n'a quasiment pas bougé par rapport à son plus bas de 10 mois atteint en septembre, passant de 52,0 à 52,1.
«Une telle faiblesse est inquiétante, car elle souligne la faiblesse de la demande dans la zone euro et alimente les inquiétudes concernant la croissance. Les éléments d'anticipation dans les deux secteurs se sont révélés décevants», commente Apolline Menut, pour Barclays.
Dans les services, l'indice des directeurs d'achat est tombé à un plus bas de sept mois à 52,3 en octobre et il y a peu de chances qu'il s'améliore ce mois-ci.
Si le PMI composite, regroupant industrie et services, est resté pour le 16e mois consécutif au-dessus du seuil de 50 séparant la croissance de la contraction, cette situation a un coût.
Le sous-indice des prix à la production a plongé à 47,1 contre 48,5 en septembre, soit son plus bas niveau depuis février 2010, ce qui semble indiquer que les entreprises continuent désespérément de jouer sur les prix pour maintenir leur activité.
Ventes au détail en baisse
«La zone euro reste confrontée à un risque important de déflation. Sans évolution claire et durable de la situation de la zone euro, la BCE pourrait finalement devoir aller au bout d'un assouplissement quantitatif», prédit Howard Archer, pour IHS Global Insight.
La BCE ne s'est pas encore lancée à plein régime dans un assouplissement de sa politique monétaire. Elle ne devait pas passer la vitesse supérieure lors de sa réunion mensuelle d'hier, mais la probabilité de la voir finalement se résoudre à acheter des obligations souveraines est désormais de 50%, selon une étude Reuters publiée cette semaine.
Pour qu'un tel programme de soutien monétaire redresse effectivement le taux d'inflation, il faudrait, selon une étude Reuters, que la BCE accroisse son bilan d'environ 1.000 milliards d'euros.
C'est précisément l'objectif qu'a publiquement évoqué en septembre le président de la BCE, Mario Draghi, ce qui lui vaut des critiques au sein même de l'institution, a révélé Reuters mardi.
Cette information, couplée à des indicateurs économiques peu encourageants et à la victoire des républicains aux élections de mi-mandat aux Etats-Unis, a contribué à affaiblir l'euro face au dollar.
Pour la France, l'indice de l'activité dans les services a continué de s'enfoncer sous le seuil de 50, tandis qu'en Allemagne, le PMI composite a ralenti par rapport à septembre, à 53,9 contre 54,1.
«Le PMI de la zone euro propose une lecture sombre de la situation, il brosse le tableau d'une économie chancelante plus proche d'un basculement vers le pire que d'une renaissance à la vie», commente Chris Williamson, chef économiste chez Markit.
Indicateur de la demande des ménages, les ventes au détail dans les 18 pays de la zone euro ne fournissent pas plus d'encouragement, puisqu'elles ont reculé plus fortement que prévu en septembre, de 1,3% par rapport au mois précédent.
Cette morosité économique a pesé sur la croissance de l'activité des services en Grande-Bretagne, plus durement affectée que prévu. L'indice PMI des services y a atteint en octobre un plus bas de 17 mois, à 56,2 contre 58,7 en septembre, soit un niveau inférieur à la plus pessimiste des prévisions des économistes interrogés par Reuters.


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