De multiples opportunités sont offertes aux jeunes promoteurs dans le secteur des technologies numériques à condition de disposer d'un autofinancement et d'un micro-crédit. Les technologies numériques offrent désormais plusieurs opportunités aux jeunes promoteurs, notamment ceux qui sont diplômés de l'enseignement supérieur, de préférence dans le domaine de l'informatique et des réseaux. En effet, l'Etat encourage l'utilisation des technologies de communication et d'information pour multiplier les micro-projets dans toutes les régions. L'investissement à prévoir pour lancer une activité dans le domaine numérique est léger dans la mesure où la micro-entreprise à créer ne nécessite pas un effectif important ni des équipements lourds. Les jeunes sont souvent hésitants quand il s'agit de choisir un projet rentable qui peut garantir un revenu stable et raisonnable. Maintenant, ils sont bien orientés vers le chemin du succès à condition, bien sûr, d'avoir certaines qualités humaines comme la motivation, la disponibilité, le dévouement et le sens de relever les défis. Cependant, du côté financier, le jeune promoteur doit disposer, pour commencer, d'un autofinancement destiné à constituer le fonds de roulement ainsi qu'un micro-crédit bancaire. La Banque tunisienne de solidarité et la Banque de financement des petites et moyennes entreprises constituent deux bailleurs de fonds qui fournissent des crédits bonifiés à ce type de projets. Un accompagnement et un suivi des promoteurs sont assurés afin de donner le maximum de chances de succès aux micro-projets et garantir leur pérennité. Mais certains promoteurs ont déjà acquis une expérience après avoir travaillé dans des entreprises et cela leur facilite l'intégration dans la vie active. D'autres, fraîchement diplômés —ou qui ont passé plusieurs années au chômage— veulent lancer leur affaire et affronter les différentes difficultés qui se présentent. Un secteur prometteur à ne pas rater L'expérience n'est pas indispensable, surtout si le promoteur est motivé et a le profil demandé. Plusieurs structures d'appui fournissent, d'ailleurs, des sessions de formation complémentaire dans la gestion du projet, la comptabilité et le commerce pour permettre aux promoteurs d'apprendre certaines méthodes de travail adéquates qui ont fait leur preuve. Toutefois, le secteur des technologies de l'information et de la communication —qui est réparti en plusieurs activités— a ses particularités et ses spécificités. La conception de sites web, à titre d'exemple, est très sollicitée de nos jours par les chefs d'entreprise souhaitant créer un portail sur le web avec éventuellement une possibilité d'achat en ligne. Ce créneau exige de l'innovation et de la créativité pour élaborer un site vraiment attirant et de valeur. Chaque entreprise dispose d'un ensemble de solutions de conception de sites utilisant à la fois les photos, les informations et des séquences audiovisuelles. De petites agences de communication sont ainsi nées dans le paysage économique tunisien. Ces micro-entreprises sont gérées souvent par des spécialistes en communication ou en médias, mais le secteur n'est pas limité à ces profils. En effet, des promoteurs formés dans d'autres spécialités —français, comptabilité, dessin technique— se sont convertis dans la confection de sites web et se sont bien distingués. Une autre activité non moins importante concerne la création de solutions informatiques destinées aux professionnels dans les différents secteurs économique, social, culturel et associatif. A titre d'exemple, un groupe de jeunes informaticiens a réussi à développer une solution pour la gestion de la paie, qui est vendue à une somme assez élevée. D'autres solutions pratiques concernent la gestion de la vie associative comportant le nombre des adhérents, leur date de naissance, leur niveau d'instruction et leur revenu familial. Cette base de données qui peut être modifiée à souhait est très utile pour bien gérer les activités de l'association et mettre à jour, régulièrement, les données stockées. Des solutions sont également mises à la disposition des entreprises pour la gestion des stocks de matières premières, de produits finis et semi-finis. L'élaboration de ces logiciels de pointe —qui n'ont rien à envier aux produits vendus à l'étranger— nécessite un savoir-faire de haut niveau. Les activités numériques sont encore en expansion continue et offrent des opportunités réelles pour la création de micro-entreprises. D'autant plus que l'Etat a mis en place une stratégie nationale pour la promotion des technologies de l'information et des communications qui va permettre d'intégrer le numérique progressivement dans tous les secteurs comme l'enseignement, le tourisme, le commerce, les services, l'industrie...