Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a averti «les nouveaux dirigeants de la Tunisie, notamment ceux qui se sont nourris de la culture de la dictature, que les Tunisiens, et en premier lieu les journalistes, sont prêts à lutter contre le retour de la répression des médias». Le Snjt appelle également les militants et les défenseurs des libertés «à faire preuve de vigilance et à veiller à la protection de la liberté de la presse, un acquis fondamental de la révolution», lit-on dans un communiqué du Snjt publié hier. Le Snjt a «dénoncé l'agression gratuite perpétrée par l'élu à l'Assemblée des représentants du peuple Khémais Ksila (Nida Tounès) après avoir quitté un plateau télévisé le 21 décembre sur Al-Wataniya I, à l'occasion de l'élection présidentielle 2014». Le député qui avait affirmé à maintes reprises qu'il respecte les médias et les journalistes et se tient toujours aux côtés de la liberté de la presse et d'expression», mentionne la même source, avait agressé verbalement des journalistes d'Al-Wataniya I par des propos indécents et poussé le président-directeur général de l'établissement après que ce dernier eut tenté de le convaincre de rester sur le plateau.