Beaucoup de noms susceptibles d'occuper le palais de La Kasbah ont circulé dans les médias et sur les réseaux sociaux d'une manière quasi quotidienne et chaque indiscrétion était accompagnée des atouts qui plaident pour le candidat. Parmi ces noms, l'on peut citer les personnalités suivantes : — Abdelkrim Zbidi, ancien ministre de la Défense et ancien candidat à la présidence du gouvernement ayant accédé à celui de Ali Laârayedh. — Fadhel Khelil, ancien ministre des Affaires sociales et ambassadeur à Alger, bénéficiant du soutien de l'Ugtt et de l'Algérie. — Hédi Larbi, actuel ministre de l'Equipement ayant réussi à réaliser certains projets d'infrastructure gelés durant les gouvernements de la Troïka I et II. — Radhi Meddeb, économiste. — Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nida Tounès (au cas où le chef du gouvernement serait issu de Nida Tounès). — Saïd Aïdi, ancien ministre du gouvernement transitoire de Béji Caïd Essebsi, élu député sur les listes de Nida Tounès. — Ghazi Jeribi, actuel ministre de la Défense. Ses succès en matière de lutte contre le terrorisme font de lui un candidat ayant de fortes chances d'occuper le poste de chef de gouvernement. — Enfin, Habib Essid qui était pressenti pour remplacer Lotfi Ben Jeddou au ministère de l'Intérieur, poste qu'il avait occupé dans le gouvernement intérimaire dirigé par Béji Caïd Essebsi. Hier, son nom a circulé avec insistance lors de la conférence parlementaire du groupe Nida Tounès tenue à Hammamet. Cette fois, Habib Essid est cité en tant que candidat à la présidence du gouvernement. A.D.