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Et pullulent les scénarios et les pronostics
Constitution du prochain gouvernement
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2000

Béji Caïd Essebsi, nouveau président de la République, annoncera demain sa démission officielle de la présidence de Nida Tounès. Aujourd'hui, il tranchera sur l'identité du nouveau chef de gouvernement. Afek Tounès et l'Union patriotique libre feront partie de la nouvelle équipe, alors qu'Ennahdha, divisé entre deux factions, attend un coup de téléphone qui viendra des Berges du Lac
L'élection présidentielle ayant livré son verdict définitif, l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) étant devenue fonctionnelle depuis le 2 décembre, Béji Caïd Essebsi, nouveau président de la République ayant annoncé sa décision «de quitter la présidence de Nida Tounès pour être le président de tous les Tunisiens» (comme le veut la Constitution), place maintenant à la formation du nouveau gouvernement.
Et les pronostics d'aller bon train quant à la personnalité qui sera nommée pour constituer le prochain gouvernement et le diriger.
Idem pour la nature de ce gouvernement : sera-t-il un gouvernement d'union nationale composé de Nida Tounès et des partis qui le soutiennent ouvertement (Afek Tounès et l'Union patriotique libre), ou un gouvernement qui sera dirigé par une personnalité indépendante proche de Nida Tounès et où les ministères de souveraineté seraient confiés aux partis composant la majorité parlementaire, alors que le reste des ministères seraient occupés par des compétences nationales proches des partis politiques ?
Le Front populaire table sur les municipales
Et les noms des candidats à la présidence du prochain gouvernement de circuler avec insistance aussi bien dans les salles de rédaction des journaux que parmi les milieux proches des partis politiques, qu'ils soient encore intéressés par la participation au gouvernement ou qu'ils aient déjà décidé de ne pas en faire partie quelles que soient les sollicitations ou les séductions.
Du côté du Front populaire dont 25% des électeurs qui ont donné leur confiance à Hamma Hammami au premier tour de l'élection présidentielle ont voté Moncef Marzouki le 21 décembre, une source informée confie à La Presse : «L'orientation dominante jusqu'ici est de ne pas participer au prochain gouvernement (hier, le conseil des secrétaires généraux des partis composant le Front devait se réunir pour arrêter une décision finale). Nous tablons par contre sur les élections municipales que nous voudrions voir se dérouler au plus tard début octobre 2015. En attendant, nos députés vont batailler pour imposer l'élaboration du code électoral où seront explicitées les dispositions relatives aux élections municipales et régionales».
Quant à Ennahdha, ses leaders répètent qu'ils n'ont pas été contactés jusqu'ici par Nida Tounès pou les inviter à des concertations sur leur probable participation au gouvernement.
Toutefois, les indiscrétions provenant de Montplaisir laissent entendre que le parti nahdhaoui est divisé entre deux factions.
La première, comprenant Rached Ghannouchi, Ameur Laârayedh, Lotfi Zitoune, Houcine Jaziri et Zied Laâdhari, accepte qu'Ennahdha fasse partie du prochain gouvernement et occupe certains postes ministériels.
La deuxième faction, celle des faucons, est radicalement opposée à l'idée de participer au futur gouvernement.
De son côté, Ali Laârayedh, secrétaire général d'Ennahdha et ancien chef de gouvernement de la Troïka II, hésite toujours et tarde à s'exprimer officiellement.
Et si El Béji décidait aujourd'hui ?
Au sein de Nida Tounès, on apprend que la commission exécutive du parti «tient, aujourd'hui, jeudi 25 décembre, une réunion au cours de laquelle sera examinée la question du choix du chef du prochain gouvernement».
«Il est prévu que la commission exécutive du parti, précise une source informée auprès de Nida Tounès, délègue le pouvoir d'en décider à Béji Caïd Essebsi qui donnera demain, vendredi, sa démission officielle de la présidence du parti. En plus clair, Béji Caïd Essebsi s'exprimera aujourd'hui sur l'identité du futur chef de gouvernement et dira aux Tunisiens, avant de s'installer au palais de Carthage, si le chef du gouvernement attendu sera nidaiste ou non».
La même source ajoute : «En attendant que Béji Caïd Essbesi tranche, nous penchons vers un gouvernement de coalition sur la base d'un programme commun sur lequel nous conviendrons avec nos alliés. Hier, Taïeb Baccouche secrétaire général du parti, a rencontré Slim Riahi, président de l'Union patriotique libre, et Yassine Brahim, président d'Afek Tounès, en vue d'examiner avec eux la structure du gouvernement et les grandes lignes de notre programme commun».
Hédi Larbi, Hakim Ben Hammouda et les autres
Quant aux noms pressentis pour former le prochain gouvernement, ils sont au nombre de quatre n'appartenant pas à Nida Tounès, sans oublier Taïeb Baccouche, S.G de Nida Tounès, au cas où Béji Caïd Essebsi déciderait de joindre la présidence du gouvernement à celles du parlement et de la République.
Il s'agit d'abord de Fadhel Khelil, ancien ministre des Affaires sociales à l'époque de Ben Ali et ancien ambassadeur en Algérie. Il bénéficie du soutien de l'Algérie, de la France et de l'Ugtt avec laquelle il a entretenu de bons rapports quand il dirigeait le ministère des Affaires sociales et la Compagnie des phosphates de Gafsa.
Il est originaire de Sfax, mais son handicap est qu'il a été ministre de Ben Ali et Béji Caïd Essebsi a expressément exclu l'éventualité qu'un ministre du régime déchu soit désigné chef de gouvernement.
Ensuite, Radhi Meddeb, un économiste qui était pressenti pour diriger le gouvernement de compétences lors des concertations du Dialogue national. Il bénéficie du soutien de l'Utica.
Enfin, Hédi Larbi, actuellement ministre de l'Equipement, soutenu par Afek Tounès, et Hakim Ben Hammouda, actuel ministre de l'Economie et des Finances, appuyé par l'Ugtt. Larbi et Ben Hammouda ont la particularité d'appartenir au gouvernement Jomaâ dont les membres se sont engagés à ne pas se porter candidats aux législatives et à la présidentielle. «Ils ont respecté leurs engagements. Et rien ne les empêchera de dire oui s'ils sont sollicités pour présider le prochain gouvernement», relève notre source auprès de Nida Tounès.


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