Le système oasien tunisien fait face à plusieurs pressions qui l'ont rendu vulnérable et ont détérioré sa productivité à cause du vieillissement des palmiers et de la faible fertilité du sol Le projet de gestion durable des systèmes oasiens tunisiens démarrera dans six oasis pilotes dans les gouvernorats de Gafsa, Tozeur, Kébili et Gabès, sachant que le coup d'envoi pour l'exécution des composantes du projet a été donné lors d'un atelier tenu, vendredi, à Tozeur. Le projet de gestion durable des oasis tunisiennes est financé, sous la supervision de la Banque mondiale, par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) à hauteur de 5,7 millions de dollars (10,7 millions de dinars /MD/) et 0,3 million de dollars (près de 0,56 MD) assurés par le Trésor public. Le projet ciblera les oasis de montagne de Chbika, Tamaghza et Midas (Tozeur), l'oasis El Gtar (Gafsa), celle de Nouil (Kébili) et l'oasis Zarat (Gabès). La superficie totale de ces oasis, exploitées par 3.900 agriculteurs, est de 216 hectares. Le système oasien tunisien fait face à plusieurs pressions qui l'ont rendu vulnérable et ont détérioré sa productivité à cause du vieillissement des palmiers et de la faible fertilité du sol, outre l'absence de diversité biologique, vu l'adoption d'une approche visant à planter seulement les palmiers. Autre problématique rencontrée, la disparition d'importantes superficies d'oasis en raison des eaux d'infiltration, de l'avancée du sable et de l'urbanisation galopante. L'objectif dudit projet, qui s'étalera sur cinq ans, est de préserver la diversité biologique du système oasien, concernant la protection du sol, la gestion optimale des ressources hydriques, l'amélioration des méthodes de culture, la préservation des oasis contre les diverses menaces, telles que la salinité.