18 blessés. Seules les deux femmes kamikazes périssent KANO (Nigeria) — Deux femmes kamikazes sont soupçonnées d'être responsables de l'attentat qui a ciblé hier, la sortie d'un meeting du président Goodluck Jonathan dans un stade d'une ville du nord-est du Nigeria, selon les secours et une source hospitalière qui ont fait état d'une vingtaine de blessés. «Nous avons évacué deux cadavres de femmes, nous pensons qu'il s'agit des kamikazes responsables de l'explosion qui a secoué le parking d'un stade de Gombe», a déclaré un employé des secours. «L'une d'elles a été pulvérisée. 18 personnes ont été blessées dans cette explosion et elles sont traitées à l'hôpital», a-t-il poursuivi. M. Jonathan, candidat à sa réélection le 14 février, était à Gombe, la capitale de l'Etat du même nom, pour y rencontrer les militants du parti démocratique populaire (PDP, au pouvoir). L'explosion s'est produite quelques minutes après le départ de son convoi du parking, à la sortie du meeting, selon des témoins. L'attentat, qui n'a pas été revendiqué jusqu'à hier en début de soirée, a été imputé, selon plusieurs sources, au groupe Boko Haram, très actif dans la région.