Ils seront autour d'un million d'élèves à passer les épreuves d'évaluation dans les collèges et les lycées. La fin de ce deuxième trimestre s'annonce tendue avec des menaces de grève et de boycottage Malgré la menace de grève des professeurs ((une grève est déjà à l'ordre du jour les mardi 17 et mercredi 18 février) et d'autres mesures de boycottage décidées par le Syndicat général de l'enseignement secondaire (Sges), les élèves des écoles préparatoires et des lycées s'apprêtent à la période d'évaluation. Pour le deuxième trimestre de cette année, la phase de contrôle continu est fixée du 15 décembre 2014 au 14 février 2015. C'est-à-dire que tous les devoirs porteront sur ce qui a été fait au cours de cette période. Concernant la semaine ouverte, les devoirs seront effectués, comme d'habitude, au cours des séances réservées aux cours. Cette semaine dite ouverte s'étend du lundi 23 février au samedi 28. Les matières qui figurent au programme sont les sciences humaines (histoire, géographie, éducation civique, éducation religieuse, et éducation technologique...).La semaine bloquée, quant à elle, commencera du lundi 2 au samedi 28 mars 2015. Elle portera sur le reste des matières (arabe, français, maths, anglais, sciences...) Les élèves ont, normalement, pu prendre leurs précautions et s'organiser en fonction de la conjoncture changeante. On peut, même, affirmer qu'ils ont appris à vivre avec ces menaces de débrayage de leurs enseignants et de la pression administrative exercée sur les agents des administrations des établissements, sur les parents et, à un degré moindre, sur les élèves à cause de l'abstention de signer les bulletins ou d'y consigner les appréciations. De telles mesures venant du Sges peuvent, en tout cas, avoir des retombées assez négatives sur le déroulement des épreuves ou les résultats des élèves. La pression est, en effet, forte sur les professeurs qui ne savent pas exactement ce qui va se passer à la fin de ce trimestre. Les parents, pour leur part, redoutent beaucoup ce climat instable dans lequel semble s'être installée l'institution éducative. Les grèves se multiplient, les décisions de dernière minute pleuvent de toutes parts et ils ne savent plus qui mène le bateau ni où il le mène.