Grâce à lui, l'Espérance a réalisé une seconde victoire Stade olympique de Radès. Temps froid. Pelouse en excellent état. EST bat JSK : 1-0. (0-0 à la mi-temps). But de Samuel Eduok (78'). Arbitrage de Said Kordi. EST : Ben Chérifia (Helal 46'), Derbali, Béjaoui, Dhaouadi, Yaâkoubi, Ragued, Chaâlali, Samti (Jouini 59'), Eduok, M'hirsi (Abdi 80'), N'Djeng. JSK : Kalaï, Ammeri, Ben Dahnous (Bnina 82'), Zakkar, Bhar, Keita, Mhadhebi, Sylla, Jdaied, Shanoun (Argoubi 72'), Essifi. Une minute de silence a été été observée avant le coup d'envoi de la rencontre en hommage aux agents de la Garde nationale, tombés avant-hier lors d'une opération terroriste à Kasserine. Le match a démarré par la suite et l'Espérance a annoncé la couleur dès les premières minutes du jeu. Les «Sang et Or» ont opté pour l'offensive en multipliant les tentatives. Mais N'Djeng et ses camarades ont eu du mal à trouver les solutions face à un adversaire qui a joué le bloc bas et s'est contenté d'opérer par des contres sur les couloirs. La première occasion nette des espérantistes a été enregistrée à la 9' lorsque M'hirsi se faufile sur la droite, centre pour Eduok dont le tir est intercepté par le portier aghlabide, Kalaï. La seule réaction sérieuse des visiteurs survient à la 22' : Essifi mène un contre rapide, mais son tir puissant est intercepté sur la dernière ligne par Ben Chérifia. On croyait que les Kairouanais allaient sortir enfin de leur réserve et que les vingt premières minutes constituaient un temps d'observation. Mais on s'est trompé. Les Aghlabides ont choisi de jouer la défensive et de casser le rythme. Les visiteurs ne rataient pas une occasion pour tomber à terre. Un comportement qui s'est prolongé tout au long de la deuxième mi-temps. Ils donnaient l'impression de venir pique-niquer sur la pelouse du stade de Radès et non pas pour jouer au football ! La persévérance a fini par payer Après la pause, les «Sang et Or» se sont montrés plus déterminés. Mais la domination des locaux s'est avérée stérile pendant encore une demi-heure avant que le Nigérian Eduok ne trouve la faille sur un exploit individuel : un boulet de canon des 25 mètres que le portier kairouanais n'a pas vu venir (78'). Grâce à Eduok, la persévérance des «Sang et Or» a fini par payer. Yannick N'Djeng et ses camarades se sont créé bon nombre d'occasions, mais en ont raté beaucoup. On sentait que la mayonnaise n'a pas encore pris, malgré la générosité dans l'effort et l'engagement sans faille sur le terrain. José De Moraïs a réussi la passe de deux. Toutefois, il a du pain sur la planche, de son aveu même. Avec des automatismes plus huilés, l'Espérance finira par se remettre sur les rails. Les joueurs affichent une meilleure mine sur le terrain. Le fameux choc psychologique semble avoir opéré !